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Casablanca: deux étudiants devant la justice dans une affaire de sextorsion

La police du district de Moulay Rachid à Casablanca a déféré devant la justice, en début de semaine, deux étudiants, un garçon et une fille, pour une affaire de sextorsion, a appris la MAP, vendredi, auprès de la préfecture de police de la métropole.

Les deux étudiants en master avaient une relation amoureuse, échangeant des photos intimes exploitées, plus tard, par le jeune pour faire chanter sa victime afin d’obtenir des rapports sexuels, selon la même source.

L’étudiant, âgé de 27 ans, a ensuite envoyé les photos aux proches de sa camarade, de deux ans plus jeune que lui, en vue de ternir son image.

La brigade locale de cybercriminalité a fini par localiser le jeune homme, placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet.

L’étudiant a été traduit en état d’arrestation, alors que la victime est poursuivie en état de liberté, a indiqué la même source.

Les relations sexuelles hors mariage, punies par la loi, sont passibles d’un mois à un an de prison selon l’article 490 du code pénal.

Le projet de loi sur les violences faites aux femmes, adopté le 14 février par le parlement, prévoit une peine d’un à six mois de prison, assortis d’une amende allant de 2.000 à 10.000 dirhams, ou l’une de ces deux peines seulement, contre toute personne reconnue coupable de harcèlement sexuel à travers l’envoi d’écrits électroniques, d’enregistrements, d’appels ou de photos à caractère sexuel.

Selon l’article 503-1 du code pénal, « est coupable d’harcèlement sexuel et puni de l’emprisonnement d’un an à deux ans et d’une amende de 5.000 à 50.000 dirhams, quiconque, en abusant de l’autorité qui lui confère ses fonctions, harcèle autrui en usant d’ordres, de menaces, de contraintes ou de tout autre moyen, dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle.

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