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Suite aux propos polémiques d’un fquih, la HACA sanctionne Chada FM

Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a décidé de suspendre, pour deux semaines, l’émission « Dine wa dounia » diffusée par la radio « Chada FM » pour « violation » des dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Dans sa décision, le CSCA, réuni le 8 mars, souligne que l’émission « Dine wa dounia » diffusée le 19 janvier 2018 par le service radiophonique « Chada FM », édité par la société « CHADA Radio », a « enfreint les dispositions légales et réglementaires en vigueur, notamment celles relatives à la dignité de la femme, à l’honnêteté de l’information et des émissions et à la maîtrise d’antenne » .

Le CSCA a également ordonné à la société « CHADA Radio » de diffuser chaque semaine, durant les deux semaines de la période de sanction précitée, et à l’heure habituelle de la diffusion de cette émission, la lecture d’un texte sur les motifs de cette sanction.

Le CSCA rappelle que la loi n° 77-03 relative à la communication audiovisuelle dispose que la liberté de la communication audiovisuelle « s’exerce dans le respect des constantes du Royaume, des libertés et des droits fondamentaux, tels que prévus par la Constitution, de l’ordre public, des bonnes mœurs et des exigences de la défense nationale », ajoutant que cette même loi affirme que les émissions et programmes diffusés par les radios « ne doivent pas comporter des incitations à des comportements préjudiciables à la santé ou à la sécurité des personnes et des biens ou à la protection de l’environnement ».

Le Conseil rappelle avoir adressé une demande d’explication à la société « CHADA Radio » lui signifiant que l’invité permanent de l’émission « Dine wa dounia » a tenu des propos « en contravention » avec l’encadrement légal et réglementaire en vigueur, notamment celui relatif à la dignité de la femme, aux obligations visant à lutter contre la stigmatisation des malades et à la présentation d’informations et de données vraies et crédibles en mentionnant les sources et ce, « sans l’intervention, à aucun moment, de l’animatrice de l’émission pour exprimer ses réserves envers les propos tenus par l’invité, tel que requis par l’exigence de maîtrise d’antenne ».

Il rappelle également les avertissements déjà adressés à la société « CHADA Radio » concernant cette émission, en date du 10 avril 2014, du 10 juillet 2015 et du 1er mars 2016.

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