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Marakshi dans une interview spéciale : »je vais gagner contre MEZOUAR .. et voici mon programme »

Hakim Marakchi, le candidat rival de Salaheddine Mezouar, a défendu dans une interview avec le journal « al3omk almaghribi » sa candidature à la présidence du PATRONAT, affirmant que son parcours d’investisseur industriel et sa longue expérience au sein de la gouvernance de la CGEM lui permettaient de comprendre Les préoccupations quotidiennes de l’entreprise.

Quelles sont vos raisons pour la candidature à la présidence du PATRONAT ?Y a t- des objectifs pour cette décision?

Je suis candidat parce que j’estime que mon parcours en tant qu’industriel et ma longue expérience dans la gouvernance de la CGEM m’ont permis de cerner de manière très fine les problèmes que vit l’entreprise au quotidien, les obstacles à lever pour libérer l’entreprise et les leviers à actionner. Que ce soit avec le Gouvernement ou les partenaires sociaux.

Je suis comme mes pairs entrepreneurs confrontés aux pesanteurs administratives qui nous briment, aux réglementations tatillonnes, aux difficultés à faire valoir notre droit, à la concurrence déloyale et bien d’autres entraves,… Et en même temps, je suis confronté à des contraintes d’un autre  type sur des marchés structurés : organisation et définition des métiers, surveillance des marchés , normes élaborées …

nous avons de nombreux atouts au Maroc,  preuve en sont les investissements étrangers.

J’ai des arguments à faire valoir à  nos gouvernants pour aligner nos intérêts, j’ai des convictions à partager avec tous nos partenaires dans l’administration  et ailleurs, pour réamorcer l »entreprise et l’envie d’entreprendre. J’ai un ressenti qui est le même que celui des 88000 membres directs et indirects de la CGEM pour pouvoir les défendre comme s’ils étaient’ eux même à la tète de la confédération.

Je milite bénévolement depuis plusieurs décennies à la CGEM et j’ai des idées précises sur ce qu’il faut entreprendre en son sein pour mieux aider nos membres.

Est ce que vous vous voyez à la présidence avec un fort adversaire tel que MEZWAR ?

Je suis candidat parce que j’estime que mon parcours en tant qu’industriel et ma longue expérience dans la gouvernance de la CGEM m’ont permis d’identifier parfaitement les problèmes que vit l’entreprise au quotidien, les obstacles à lever pour libérer l’entreprise et les leviers à actionner. Que ce soit avec le Gouvernement ou les partenaires sociaux.

  • Je suis candidat parce que je veux servir mon pays et je veux servir l’entreprise
  • Je suis candidat parce que je suis un industriel engagé
  • Je suis candidat parce que je suis engagé depuis de nombreuse année à la CGEM et je connais les problématiques des chefs d’entreprise

Je ne me serai pas présenté si je n’étais pas convaincu du soutien d’un large nombre d’entreprises (grandes entreprises, PME et TPE) et si nous n’étions pas convaincus de pouvoir gagner. D’ailleurs nous recevons chaque jour plus en plus de soutiens de tous les secteurs et de toutes les régions.

La chance n’a pas sa place ici.

Ce qui fera la différence, ce sont nos idées, notre programme et notre crédibilité.

Quelle est votre stratégie pour renforcer l’Union Générale des Entrepreneurs Marocains en cas de victoire?

Je connais, pour les vivre depuis plusieurs décennies, de manière très fine les problèmes que vit l’entreprise au quotidien, les obstacles à lever pour libérer l’entreprise et les leviers à actionner. Que ce soit avec le Gouvernement ou les partenaires sociaux.

Une conviction forte : il faut changer  l’état d’esprit au sein de notre pays face à l’entreprise.

C’est pour ça que notre programme porte sur les actions et mesures pour « Libérer l’entreprise » . Parce que l’entreprise c’est l’institution où l’on crée de la valeur par excellence et à laquelle il faut faire confiance et redonner confiance.

Mes priorités c’est d’abord de faire en sorte que l’entreprise s’inscrive dans une spirale vertueuse, qu’elle pense à son développement au lieu de subir au quotidien les lourdeurs administratives, les problèmes de trésorerie, les soucis d’accès aux marchés et la concurrence déloyale de la contrebande et de l’informel.

Et cela commence d’abord par une application et un respect des lois par tous, par l’entreprise comme par l’administration. Cela comprend aussi un climat social sain où l’Etat protège l’entreprise autant que le salarié. Cela comprend également un accès à la formation du capital humain.

Aussi, nous ambitionnons pour une CGEM 2021, un pacte de confiance pour libérer les énergies et créer de la valeur.

 Ne voyez-vous pas que la CCGEM s’est transformée dernièrement en semi-parti politique dont l’opposition au gouvernement est une manière de travailler?

La CGEM est le syndicat des entreprises et des entrepreneurs.Le rôle de la CGEM  est la défense de ses membres. Elle a un pouvoir de plaidoyer.

D’un côté, les entreprises cherchent à dégager des bénéfices, c’est le but de toutes les entreprises – de l’autre l’Etat cherche à créer des emplois. Et l’emploi se crée d’abord dans les entreprises! Il y a donc un compromis à trouver mais ce compromis est de plus en plus difficile à trouver.

Les pays qui ont réussi leur décollage économique sont sortis de cette logique de compromis et sont entrés dans une logique de contrat. Les contrats se négocient entre gouvernement, partenaires sociaux et les entreprises!

La CGEM est apolitique, et doit le rester car il en va notre crédibilité et du rôle attendu de cette institution par les milliers de chefs d’entreprise de notre pays.

En tant que Président de la CGEM, je serai en mesure de négocier avec l’ensemble des parties prenantes dans l’intérêt de nos entreprises et dans l’intérêt du pays.

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