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Akhannouch annonce une récolte record pour les 10 ans du PMV

Lors de l’ouverture des 10es Assises de l’Agriculture, a Meknès, ce lundi 23 avril, Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, duDéveloppement et des Eaux et des Forêts, Aziz Akhannouch, a exposé le bilan des résultatsde son ministère concernant le plan « Maroc vert » inauguré parle Roi Mohammed VI en 2008.

Akhenouch a déclaré que le plan Maroc Vert a adhéré à faire de l’agriculture l’un des moteurs de richesse nationale et l’un des secteurs générateurs d’emplois intéressants pour les demandeurs d’emploi.

Il a ajouté que l’agriculture est le premier secteur en termes d’opportunités d’emploi dans le monde rural, alors que l’agriculture représente seule 38% de l’emploi total au Maroc.

Le ministre a également expliqué que la moitié des emplois crées entre 2016 et 2017 étaient dans le secteur agricole, en soulignant que les revenus des deux tiers de la population mondiale proviennent de l’agriculture rurale ou forestière ou de la pêche.

PMV: 105 milliards de dirhams d’investissement en 10 ans 

Tenues à Meknès en marge du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), les Assises de l’agriculture commémorent cette année le 10e anniversaire du lancement du Plan Maroc Vert (PMV). Le ministre de l’Agriculture en a profité pour présenter un bilan de ce programme qui a réussi à mobiliser un total de 105 milliards de dirhams d’investissements depuis son lancement en 2008.

Une grosse enveloppe qui a permis au PIB agricole de croître de 7,3% par an en moyenne ces dix dernières années à l’heure où le PIB global progressait d’à peine 3,2% durant la même période. Côté emploi, plus de 250.000 postes additionnels ont été créés, ce qui a contribué à la stabilisation de la population rurale à 12,4 millions d’habitants.

Concernant les ressources hydriques, la superficie couverte par l’irrigation localisée devra atteindre 590.000 hectares d’ici la fin de l’année. Des transformations des systèmes dont les retombées se font déjà sentir avec une nette amélioration de la productivité des terres irriguées, une augmentation des revenus des exploitations agricoles ainsi que des économies d’eau réalisées, qui avoisinent 1,6 milliard de mètres cubes chaque année.

Rappelons en ce sens que le ministère porte un programme d’extension de l’irrigation sur 160.000 hectares de terres dominées par les barrages existants ou en cours de construction, pour un coût qui s’élève à près 21,5 milliards de dirhams.

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