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Mohammedia: Un homme arrêté pour viol d’une mineure de 10 ans

La brigade de la police judiciaire de Mohammedia a arrêté, mercredi soir, un individu aux multiples antécédents judiciaires pour son implication présumée dans une affaire de viol sur une mineure, âgée de 10 ans, sous la menace de la violence.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que les services de sûreté de la ville de Mohammedia avaient reçu le 12 avril dernier une plainte pour viol sur une fillette, âgée de 10 ans, qui a été victime d’une agression sexuelle commise par le mis en cause dans les escaliers de l’immeuble où elle réside.

“Les recherches et les investigations menées par les services de sûreté, soutenues par les expertises techniques et biologiques, ont permis l’identification du suspect et son arrestation”, précise le communiqué.

 “Selon les premiers éléments de l’enquête, le prévenu avait approché la victime à plusieurs reprises sans que celle-ci n’en informe sa famille pour pouvoir porter plainte, avant de commettre son forfait et violer la mineure sous la menace de la violence”, ajoute le communiqué.

 Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette agression sexuelle, conclut la même source.

Indignation à Mohammedia

Selon les informations d’AlYaoum24, l’enfant, qui a été agressée alors qu’elle se rendait à l’épicerie du quartier pour acheter une recharge téléphonique, a subi une grave hémorragie suite à ce viol, nécessitant une hospitalisation d’urgence dans l’hôpital pour enfants Ibnou Rochd à Casablanca.

Une agression qui, comme le rapporte Hespress, a provoqué une vague d’indignation et de colère dans la ville, où plusieurs acteurs associatifs ont réclamé des peines plus dures contre les auteurs de ces actes.

“Un an, deux ans et parfois acquittement. Souvent, à l’association, nous sommes choqués par l’indulgence de certains juges. La loi leur permet des condamnations d’un maximum de 30 ans, mais ils préfèrent pardonner aux pédophiles!”, confiait récemment Najia Adib au HuffPost Maroc, estimant que les magistrats doivent jouer leur rôle dans la protection des victimes de ce fléau par l’application des peines maximales.

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