Monde، Slider

Partis du Maroc, des migrants rejoignent les côtes espagnoles sous le regard des vacanciers

Ces photos, que l’on doit à l’agence Reuters, sont le reflet des périples semés d’embûches et de dangers des migrants clandestins. Des périples de plus en plus nombreux à la faveur des beaux jours, au départ des côtes africaines et, qui dans le meilleur des cas, prennent fin sur le rivage d’un pays européen. L’Espagne est particulièrement concernée avec, ces sept derniers mois, près de 21.000 migrants qui ont rejoint les côtes espagnoles à bord de bateaux pneumatiques et autres embarcations de fortune, rapporte ce samedi 28 juillet le journal El Pais. Un chiffre trois fois plus élevé que celui relevé l’année précédente, à la même période, poursuit le média. Sur l’ensemble du continent européen, l’Organisation internationale des migrations (OIM) évoque, au 25 juillet dernier, un chiffre s’élevant à 55.000 migrants pour l’année 2018.

Dans le cas de ce reportage photo, mené ce vendredi 27 juillet par l’agence Reuters dans la région de Tarifa, on peut voir un groupe de migrants, partis du Maroc, s’approcher des côtes espagnoles, sous le regard des vacanciers et des touristes installés sur le sable de la plage Del Canuelo. L’agence précise que la Guardia civil aura tenté d’empêcher le bateau pneumatique de rejoindre le rivage. En vain.

Partis du Maroc et ayant traversé le détroit de Gibraltar, le groupe de migrants approche des côtes espagnoles.

JON NAZCA / REUTERS

En pleine mer, un pêcheur s’adresse aux migrants depuis son bateau de pêche.

JON NAZCA / REUTERS

Une patrouille de la Guardia civil tente, sans succès, d’empêcher les migrants de rejoindre le rivage de la plage Del Canuelo.

JOSEBA ETXABURU / REUTERS

JOSEBA ETXABURU / REUTERS

JOSEBA ETXABURU / REUTERS

JOSEBA ETXABURU / REUTERS

La terre est de plus en plus proche, le soulagement se lit sur les visages.

JON NAZCA / REUTERS

JOSEBA ETXABURU / REUTERS

JON NAZCA / REUTERS

Arrivés à bon port, les migrants courent et se dispersent sur la plage pour se fondre dans la nature. Pour eux, un nouveau périple commence.

JON NAZCA / REUTERS

JON NAZCA / REUTERS

JON NAZCA / REUTERS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *