Économie، Politique

CGEM: Assemblée Générale sur fond de crise électorale

Dans un contexte électoral difficile, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a tenu, mercredi, par visioconférence, ses Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire sous la présidence de Chakib Alj, indique le site officiel de la Confédération.

A cette occasion, l’assemblée générale ordinaire a examiné des questions d’ordre techniques à savoir l’approbation du rapport financier de l’exercice 2020, du rapport du commissaire aux comptes sur l’exercice 2020, et l’approbation des comptes et quitus à la Présidence et au Conseil d’Administration de la CGEM « pour leur gestion au cours de l’exercice 2020 ». Elle a décidé, en conséquence, de reporter le résultat de l’exercice 2020, soit 6 581 619,97 Dhs.

Cette assemblée générale ordinaire a été « suivie d’une assemblée générale extraordinaire lors de laquelle a été entérinée l’adaptation des Statuts de la Confédération à la Loi organique 05.21, qui a introduit le principe d’accréditation au profit des organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives ».

Aucun détail n’a été donné, par le communiqué, sur ce point important relatif à la représentativité de la CGEM au sein de la Chambre des conseillers. Le patronat y est, pour rappel, représenté par un groupe de conseillers depuis 2011. Aucune mention non plus n’a été faite au sujet du nombre des patrons-candidats qui se sont présentés jusqu’à présent à cette courses.

La CGEM avait, récemment, communiqué au sujet de l’inscription sur les listes électorales générales de la CGEM pour l’élection du collège électoral de la catégorie des organisations des employeurs les plus représentatives à la Chambre des Conseillers. Une inscriptions qui a duré du 06 août 2021 au 13 août 2021.

Les préparatifs de ces élections auraient été marqués par des problèmes internes et des conflits de leadership, selon des informations rapportées par le journal « Le Desk ». Ainsi, Noureddine Bachiri, le vice président de la CGEM aurait démissionné du comité de suivi chargé de ces élection pour protester contre « des irrégularités » commises par Abdelilah Hifdi, président de l’influente Fédération de transport et actuel président du groupe de la CGEM à la Chambre des conseillers.

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