Économie

La RAM vend 10 avions pour faire face à la crise financière

Le ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a révélé que Royal Air Maroc a adopté un plan de maîtrise de ses dépenses afin d’assurer sa continuité et sa compétitivité, en raison des répercussions de la pandémie de Covid 19 et de la suspension quasi totale des vols pendant deux ans.

En réponse à une question orale, lundi, à la Chambre des représentants, sur le statut des pilotes stagiaires, Abdeljalil a expliqué que les mesures les plus importantes prises par Royal Air Maroc sont la vente de 10 appareils sur 60, et le lancement du processus de départ d’un groupe d’employés.

Le ministre a souligné que l’entreprise avait également décidé de reconsidérer le mode d’embauche, y compris les capitaines, en les employant dans une filiale qu’elle détient à 100% « afin d’adapter ses dépenses à la situation actuelle et d’augmenter sa compétitivité pour assurer sa continuité dans un marché ouvert dominé par une forte concurrence.

S’agissant de la situation des pilotes stagiaires de Royal Air Maroc, objet de la question orale, Abdeljalil a souligné que, malgré les circonstances difficiles liées à la pandémie de Covid-19, Royal Air Maroc a initié, à partir de décembre 2021, une proposition de l’emploi d’un certain nombre de pilotes stagiaires au sein d’une filiale dont elle est propriétaire à cent pour cent. Le ministre a indiqué que la proposition d’opérer au sein de la filiale était « en contrepartie de salaires équivalents à ceux approuvés par les entreprises concurrentes internationales et relativement inférieurs à ce qui était auparavant appliqué avant la pandémie », notant que la RAM avait précédemment décidé en 2015 de contribuer à la formation d’un certain nombre de capitaines marocains à Toulouse (France) en accordant sa garantie à des prêts conclus par les bénéficiaires de la formation, tout en leur donnant la priorité dans l’emploi au cas où ils auraient besoin de ces compétences.

Il a indiqué que ces pilotes stagiaires, pour leur part, ont reconnu « par des documents clairs signés par eux » que la compagnie n’est pas obligée de les employer après la fin de la période de formation, notant que nombre d’entre eux ont accepté la proposition faite par Royal Air Maroc de les employer dans sa filiale, notant qu’un certain nombre d’autres stagiaires ayant reçu leur formation dans d’autres pays ont accepté de travailler selon la même proposition.