Un sondage évaluant l’opinion publique marocaine vis-à-vis de la de corruption a montré que 72% des citoyens affirment que la corruption est répandue dans les institutions de l’État et les instances national, mais que le niveau régional est moins corrompu que le niveau gouvernemental national.
Le nouveau rapport du Réseau baromètre arabe sur le Maroc ajoute que les perceptions des citoyens marocains sur le sujet ne sont pas unifiées, car un certain nombre de déterminants, liés à des facteurs socio-économiques, y interfèrent.
Le rapport indique que 67% de ceux qui ont fait des études supérieures disent que la corruption est répandue, tandis que le pourcentage parmi ceux qui ont fait des études secondaires ou moins est de 74%, ajoutant que 69% des femmes disent que la corruption est répandue, contre 75% des hommes.
D’autre part, le rapport a révélé que 74% des Marocains sont insatisfaits du système éducatif, en particulier au milieu des fortes pressions auxquelles le système éducatif a été soumis à la lumière de la pandémie de Corona, et que seulement un quart des Marocains sont entièrement satisfaits ou satisfaits du système éducatif.
Le rapport du Baromètre arabe a indiqué qu’un tiers des citoyens au Maroc envisagent d’immigrer, soit une baisse de 10 points par rapport aux résultats du même rapport en 2018. Il a ajouté que le désir d’émigrer est plus élevé chez les jeunes les plus éduqués.
Le rapport a également montré que la moitié des citoyens s’accordent à dire que les hommes sont meilleurs en matière de leadership politique que les femmes, et que plus de la moitié des Marocains disent que les hommes devraient avoir le dernier mot dans toutes les décisions à la maison.
Il a souligné que les opinions des Marocains concernant les services gouvernementaux, l’économie et les acteurs internationaux diffèrent selon la zone géographique.
Il a ajouté que ces différences régionales peuvent être liées à d’autres facteurs qui varient également géographiquement, tels que le climat, les opportunités économiques, les infrastructures.
Le rapport indique que ces résultats ont été obtenus à partir d’une enquête menée auprès de 2 404 femmes et hommes marocains, sélectionnés au hasard dans divers milieux, et réalisée entre le 4 mars et le 26 avril 2022.
