La présidente du conseil de la ville de Casablanca, Nabila Rmili, a alerté sur les dangers de la pression continue sur le barrage de Bourgreg après l’épuisement du barrage El Massira, qui était le principal fournisseur d’eau potable pour Casablanca.
La maire de la capitale économique a insisté sur la recherche de solutions alternatives pour fournir de l’eau à la ville, notamment par une connexion avec la station de dessalement de l’eau de mer gérée par l’Office Chérifien des Phosphates.
Durant la session extraordinaire du conseil, hier mercredi, Rmili a indiqué que la commune s’efforce de ne pas exercer de pression sur le barrage de Bourgrag, à travers plusieurs mesures d’urgence prises ces derniers mois, afin d’éviter de couper l’eau potable dans la région sud.
La présidente du conseil a expliqué que la commune a réussi au cours des quatre derniers mois à réduire le débit d’eau, ce qui a contribué à alléger la pression sur le barrage de Bourgrag. Elle a ajouté que la commune travaille à connecter le réseau de distribution d’eau de Casablanca à la station de dessalement de l’Office Chérifien des Phosphates.
La présidente du conseil a confirmé que les travaux de connexion des canalisations d’eau sont en cours et que les travaux sont achevés jusqu’à la ville d’El Jadida. Le projet devrait être entièrement terminé d’ici septembre prochain. Ainsi, les habitants du sud de Casablanca pourront bénéficier de l’eau de mer dessalée pour répondre à leurs besoins.
Elle a exprimé ses inquiétudes concernant la situation actuelle de l’eau à Casablanca, soulignant que les efforts déployés jusqu’à présent n’ont pas donné de résultats suffisants et a appelé les habitants à économiser l’eau. Elle a insisté sur l’importance de terminer la connexion du réseau de distribution à la station de dessalement d’El Jorf Lasfar, affirmant que cette étape représentera une solution radicale au problème de pénurie d’eau dans la partie sud de la ville.
