Le gouvernement marocain a révélé son plan pour améliorer les soins de santé pour les citoyens dans le cadre de la loi de finances pour 2025, visant à augmenter le nombre de médecins et d’hôpitaux dans différentes régions du royaume, dans le cadre des réformes lancées par le gouvernement suivant les directives du roi Mohammed VI, dans le but de renforcer le modèle social et de développement du Maroc.
Selon la note d’orientation d’Akhannouch sur la loi de finances pour 2025, le gouvernement vise à renforcer les ressources humaines dans le secteur de la santé. Dans ce contexte, il mettra en œuvre la loi sur la fonction publique de santé, qui vise à augmenter le nombre de professionnels médicaux et paramédicaux à 25 professionnels pour 10 000 habitants d’ici 2026, et 45 professionnels d’ici 2030.
Dans le cadre de ce plan, le gouvernement allouera également les postes financiers nécessaires pour répondre aux besoins du secteur en ressources humaines, dans le but d’améliorer la qualité des services de santé fournis aux citoyens, en plus de continuer à étendre l’infrastructure de santé en qualifiant les centres hospitaliers régionaux et régionaux, et en lançant de nouveaux projets tels que la reconstruction de l’hôpital Ibn Sina à Rabat avec un design moderne.
Selon la publication du chef du gouvernement, la construction et l’équipement des centres hospitaliers universitaires dans les villes d’Agadir et Laâyoune seront accélérés, en plus de compléter la construction des hôpitaux universitaires à Errachidia, Beni Mellal, et Guelmim, pour garantir une couverture sanitaire complète à l’échelle de toutes les régions du royaume.
Le gouvernement a l’intention de « continuer le programme de réhabilitation des établissements de soins de santé primaires, où 872 centres de santé ont été réhabilités jusqu’à présent, et il est prévu que 524 autres centres seront complétés avant la fin d’avril 2025. Ces centres de santé sont un pilier essentiel pour garantir l’accès aux services de santé pour tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales et éloignées ».
Concernant l’amélioration de la gouvernance du système de santé, des efforts seront faits « pour activer un ensemble d’organes et d’institutions, tels que les groupements de santé territoriaux, le Conseil supérieur de la santé, l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé, et l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés. Ces étapes visent à améliorer la planification territoriale de l’offre de santé et à garantir la fourniture de systèmes et d’équipements informatiques intégrés dans toutes les structures de santé ».
Pour financer ces réformes, « le gouvernement comptera sur la réorientation des ressources des programmes sociaux, en plus de la contribution de solidarité sur les bénéfices et les revenus des entreprises. Il bénéficiera également des recettes fiscales allouées au Fonds de soutien à la protection sociale et à la cohésion sociale, ainsi que des marges résultant de la réforme progressive du Fonds de compensation ».