Économie

Le Maroc parmi les cinq destinations les plus attractives pour les investissements en Afrique

Le Maroc se distingue comme une des destinations les plus attractives pour les investissements en Afrique, selon le dernier rapport de la Rand Merchant Bank pour l’année 2024. Classé cinquième, après avoir été sixième l’année dernière, le Maroc continue de s’établir comme un hub économique majeur et une connexion globale essentielle pour les investisseurs.

Le rapport, produit en collaboration avec l’Institut Gordon pour les Affaires (GIBS), souligne plusieurs facteurs qui renforcent l’attrait du Maroc : stabilité économique, avancements en matière de développement humain et social, ainsi qu’une innovation notable dans les secteurs de la communication. Sa proximité stratégique avec les marchés européens ajoute également à son attractivité.

Cependant, malgré ces avancées, le rapport reconnaît des défis économiques persistants, avec une croissance moindre comparée à l’année précédente. Néanmoins, grâce à des réformes économiques continues et son rôle de porte d’entrée sur le continent africain, le Maroc reste une destination privilégiée pour les investissements.

Le rapport met en lumière la performance remarquable de l’île Maurice et des Seychelles, occupant les premières places, tandis que l’Égypte et l’Afrique du Sud se placent juste derrière. L’Éthiopie, malgré sa forte économie, figure à un rang inférieur, ce qui a surpris de nombreux analystes.

L’analyse approfondie du rapport couvre 31 pays africains, représentant la majorité des activités économiques et démographiques du continent. Elle s’appuie sur un large éventail de données issues d’institutions renommées et évalue les pays selon 20 indicateurs clés répartis sur quatre axes principaux, choisis pour refléter les divers aspects économiques, sociaux et environnementaux influençant le développement durable en Afrique.

L’année 2024 a également vu une hausse significative des investissements directs étrangers, avec un accroissement de 51.6% par rapport à l’année précédente, atteignant plus de 10,62 milliards de dirhams à la fin de juin. P