Maroc et Égypte ont connu une croissance significative de leurs exportations de fraises congelées vers le Japon l’année dernière, atteignant respectivement 4 400 et 5 400 tonnes. Ces résultats placent les deux pays responsables de 35% des importations totales de fraises du Japon, juste derrière la Chine, qui mène avec 10 700 tonnes.
Selon le site « East Fruit », l’Égypte et le Maroc détiennent ensemble 44% des parts de marché des importations de fraises congelées au Japon pour le premier semestre de l’année. La nature saisonnière de la production dans ces deux pays, par rapport aux exportations continues de la Chine tout au long de l’année, pourrait représenter un défi pour maintenir cette part de marché à long terme.
Les deux nations ont fait des progrès remarquables dans leurs exportations de fraises congelées vers le marché japonais au cours des dernières années. Selon « East Fruit », le Maroc a grimpé à la troisième place, devenant un acteur majeur, tandis que l’Égypte a maintenu sa position comme le deuxième plus grand exportateur de fraises congelées vers le Japon.
Le rapport souligne également l’intérêt croissant des marchés asiatiques, notamment du Japon et de la Chine, pour les fraises congelées égyptiennes et marocaines. Alors que la Chine a traditionnellement été un grand fournisseur de ces fruits dans la région, un changement notable vers l’importation ouvre de nouvelles opportunités pour les producteurs égyptiens et marocains.
Il est à noter qu’un rapport récent de la World Population Review classe le Maroc parmi les 10 premiers producteurs de fraises au monde en 2024, avec une production annuelle de 166 955 tonnes, reflétant sa position croissante dans le secteur agricole. La Chine et les États-Unis, avec l’Égypte, dominent la liste des producteurs de cette baie, soulignant sa popularité et la demande croissante sur le marché mondial.
Les experts affirment que l’augmentation de la culture de la fraise est stimulée par la demande mondiale croissante, mais avertissent que les conditions météorologiques imprévisibles et les événements climatiques sévères pourraient affecter les rendements, conduisant souvent à des pénuries d’approvisionnement.