La Ministère de l’Équipement et des Transports a révélé que la région de l’Oriental a connu des précipitations significatives, avec un cumul moyen de 17 millimètres entre le 28 août et le 13 septembre, représentant une augmentation de 147 % par rapport à une période normale.
Sur son site d’information « maadialna », le ministère a indiqué que la plus grande partie des précipitations a touché la province de Figuig, avec environ 108 millimètres, suivie de la province de Jerada (52 mm), de la préfecture d’Ouijda-Angad (45 mm), et enfin de la province de Guercif (35 mm). À l’inverse, les provinces de Nador, Berkane et Driouch n’ont enregistré que deux millimètres.
Ces pluies ont ravivé les espoirs des agriculteurs de la région, annonçant une saison agricole prometteuse, susceptible d’influencer positivement certaines cultures, ainsi que les arbres fruitiers et les plantes aromatiques et médicinales qui caractérisent l’Orient.
Dans ce contexte,Mohamed El-Yacoubi, directeur régional de l’agriculture de l’Orient, a déclaré que les récentes précipitations ont contribué à augmenter le volume des barrages, passant de 155 millions de mètres cubes à 288 millions de mètres cubes, soit une hausse de 133 millions de mètres cubes entre le 28 août et le 13 septembre.
Il a ajouté que cette augmentation représente 30 % des besoins en eau d’irrigation de l’ensemble des bassins de la Moulouya inférieure. Il a confirmé que trois barrages dans la région affichent un taux de remplissage de 100 %, à savoir les barrages de Oued Zeg, de Sfiha et de Rkia.
Le même intervenant a souligné que les barrages de Sfiha et de Rkia affichent actuellement une capacité de 37 millions de mètres cubes, ce qui impacte positivement les terres irriguées, permettant d’assurer les besoins en irrigation pour au moins trois saisons agricoles.
En outre, la source a mis en avant l’impact positif des dernières précipitations sur la nappe phréatique et la fourniture de fourrage pour le bétail, en favorisant la régénération de la végétation dans les zones pâturales. Cela allège le fardeau des agriculteurs et réduit les coûts, avec des retombées favorables sur la production animale et la qualité de la viande produite localement.
