Société

La France confirme la validation de 90 % des demandes de visas déposées par les marocains

Dans le théâtre diplomatique mondial, une métamorphose remarquable s’est opérée au sein des relations franco-marocaines, telle une chrysalide éclosant pour révéler un papillon aux ailes chatoyantes. Cette renaissance, catalysée par la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara, a engendré une cascade d’effets positifs, dont l’assouplissement notable des procédures d’obtention de visas pour l’Hexagone.

Ce renouveau salvateur survient après une période de turbulences diplomatiques, où Paris avait pris la décision draconienne, en 2022, de réduire drastiquement le nombre de visas octroyés aux citoyens maghrébins – une baisse de 50% pour le Maroc et l’Algérie, et de 30% pour la Tunisie. Telle une éclipse passagère, cette phase sombre s’estompe désormais pour laisser place à un horizon radieux.

Dans une nouvelle étape reflétant ce progrès, l’ambassade de France au Maroc a diffusé une vidéo promotionnelle sur ses réseaux sociaux, dans laquelle elle a révélé qu’elle reçoit quotidiennement environ 1 200 demandes de visa d’entrée de la part des Marocains.

Dans un geste symbolique fort, l’ambassade de France au Maroc a dévoilé dans La même vidéo que 90 % de ces demandes sont acceptées, tandis que seulement 10 % sont refusées. Ces chiffres témoignent d’un retour à la normale, dans le contexte de l’amélioration significative des relations diplomatiques entre les deux pays.

Ces chiffres, témoignent d’un retour à la normalité, fruit d’une amélioration significative des relations bilatérales. La décision antérieure de réduire le nombre de visas, comparable à un accord dissonant dans une symphonie autrement mélodieuse, avait suscité une vive controverse. Paris justifiait alors cette mesure par un prétendu manque de coopération du Maroc dans la réadmission des immigrés en situation irrégulière, allégation que Rabat réfutait avec véhémence, la qualifiant d’infondée.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, tel un chef d’orchestre défendant l’intégrité de sa composition, avait alors souligné l’absence de justification solide à cette décision française, rappelant la constante collaboration du Maroc sur les questions migratoires.

Historiquement, les consulats français au Maroc délivraient généreusement des visas, tels des jardiniers prodiguant leurs graines. Avant 2020, plus de 300 000 visas étaient accordés annuellement, avec un apogée en 2019 dépassant les 342 000.

Cependant, la pandémie de Covid-19, tel un hiver rigoureux, a gelé cette floraison, réduisant drastiquement le nombre à 97 572 en 2020. Malgré la réouverture des frontières en 2021, telle une timide éclosion printanière, le nombre de visas est resté modeste, atteignant seulement 69 408.