Société

Des syndicats condamnent la répression sécuritaire contre les étudiants en médecine et exigent la libération des détenus

La Confédération nationale de la santé, affiliée à l’Union marocaine du travail, a fermement condamné la dispersion par les autorités publiques du sit-in nocturne des étudiants en médecine devant la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, avant hier mercredi 25 septembre.

Dans un communiqué reçu par le journal « Al Oamk fr », la secrétariat de la Commission nationale des médecins,  a exprimé son « indignation profonde face à la prévalence de la réponse sécuritaire sur une véritable approche négociée » pour résoudre le dossier des facultés de médecine, qui perdure depuis plusieurs mois. Elle a exigé la libération de tous les étudiants arrêtés lors de cette dispersion.

La Commission a également appelé les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que de la Santé et de la Protection sociale, à « prioriser l’intérêt supérieur en écoutant attentivement les revendications et les craintes des étudiants », afin de parvenir à des solutions urgentes, justes et équilibrées, stimulantes pour les futurs praticiens.

Intitulé « La réponse sécuritaire n’est pas la solution », le communiqué témoigne de la solidarité de la Confédération nationale de la santé envers les médecins de demain, engagés dans un programme de lutte continue, incluant une grève ouverte qui s’étend sur une année scolaire, en réaction aux décisions ministérielles et gouvernementales menaçant leur avenir académique et professionnel.

La commission nationale des étudiants en médecine a indiqué ce vendredi à « Al Oamk fr » que 28 étudiants avaient été arrêtés par les forces de l’ordre, soulignant que celles-ci avaient également ciblé des parents soutenant leurs enfants lors de ce sit-in.

Des vidéos montrent plusieurs participants victimes de violences, tandis que des informations font état d’arrestations parmi les étudiants et les internes. En outre, plusieurs blessés ont été signalés parmi les étudiants, y compris des représentants de la Commission nationale des étudiants en médecine, pharmacie et dentisterie.