Société

Crise des facultés de médecine : Un député affirme que les parents des étudiants contribuent au désastre

Dans un contexte de crise persistante au sein des facultés de médecine, des voix s’élèvent pour exprimer des opinions fortes et controversées sur les tensions croissantes entre les parents d’étudiants et les institutions éducatives.

À travers des déclarations percutantes, des acteurs politiques invitent à une réflexion sur l’impact des revendications familiales sur l’avenir du système éducatif marocain et sur la nécessité d’un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes.

Le député du Parti de l’Istiqlal, El Ayachi Al Ferfar, a tenu des propos incisifs concernant la crise des facultés de médecine. Sur sa page Facebook, il a affirmé que « les parents des étudiants en médecine font partie du problème, et non de la solution », en se basant sur les réactions de certains d’entre eux après la dissolution du sit-in, survenue le 25 septembre.

Ferfar a exprimé sa préoccupation face à la complexité croissante de cette crise, indiquant que sa durée signale un problème bien plus profond qu’il n’y paraît. Il a fait part de son appréhension, signalant que les déclarations de certains parents, notamment un qui a publiquement averti qu’un manque d’amélioration pourrait mener le Maroc à devenir « une Syrie ou une Libye », témoignent d’un décalage alarmant. Il a écrit : « Pour réaliser le rêve de votre enfant, vous êtes prêt à mettre en péril votre pays », soulignant ainsi le caractère grave de ces assertions.

En analysant la situation, il a souligné que le passage des discussions sur des groupes WhatsApp fermés à la réalité ouverte ne s’opère pas toujours sans difficultés. « Ce qui s’est produit hier était prévisible », a-t-il expliqué. Il a rappelé que l’exercice d’un droit doit se faire dans le respect de la légalité et de la légitimité. En cas de manquement à ces principes, il existe un risque de violation de l’ordre public, qui doit être rigoureusement protégé par les forces de l’ordre, lesquelles ont agi avec professionnalisme durant ces événements.

Le député a également attiré l’attention sur le consensus qui entoure la condition de sept ans comme solution pour les étudiants et leurs parents, tandis que le gouvernement considère cette question comme réglée et non négociable. Il a mis en avant l’opacité entourant la situation, précisant que les étudiants de première année ne sont pas concernés par cette exigence. En outre, parmi les 2400 étudiants en redoublement, le temps devient pressant face à la menace d’expulsion si le boycott se poursuit. Il a noté que 27 % des étudiants avaient validé les résultats de la médiation du médiateur du Royaume, avec le soutien des étudiants en pharmacie.

En outre, Ferfar a proposé une solution qu’il juge « extrêmement simple » : « Il suffit d’ouvrir toutes les frontières et d’organiser des cérémonies d’adieu pour ceux qui souhaitent émigrer, à condition que l’État récupère les frais de formation. Le Maroc n’est pas une institution de formation, et le patriotisme ne se construit pas par la contrainte. »