La Chambre des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca a rendu son jugement à l’encontre de 27 prévenus dans l’affaire de « manipulation de marchés publics par le ministère de la Santé et de la Protection Sociale ».
Le tribunal a prononcé diverses peines à l’encontre des prévenus, allant d’un an à huit ans d’emprisonnement, certaines fermes, d’autres avec sursis. Le montant total des amendes imposées dans cette affaire s’élève à 176 000 dirhams.
Les prévenus ont été accusés de « constitution d’une organisation criminelle, corruption active et passive, dilapidation de deniers publics, falsification de documents officiels, falsification et utilisation de documents émanant de l’administration publique, destruction de documents publics susceptibles de faciliter la découverte de crimes et délits ainsi que l’identification des coupables, incitation à commettre des crimes et divulgation de secrets professionnels ».
Alors que certains des accusés ont été placés en détention provisoire à la prison locale de Casablanca, d’autres ont bénéficié d’une mise en liberté provisoire sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire, confiscation de leurs passeports et versement d’une caution au tribunal pour garantir leur présence lors des enquêtes.
