Société

Transport routier : Les professionnels dénoncent la suspension du soutien gouvernemental aux carburants et appellent à une mobilisation

La Coordination des syndicats nationaux du secteur du transport a appelé à la réouverture de la plateforme « Mowakaba » pour l’inscription des professionnels à la dix-septième tranche d’aide destinée à ces derniers, tout en soulignant la nécessité d’un versement régulier de cette aide sur une base mensuelle, ainsi que la résolution de tous les problèmes liés aux tranches précédentes.

Lors d’une réunion tenue au siège de la Confédération démocratique du travail, à Casablanca, les secrétaires généraux des syndicats nationaux du transport routier de marchandises, affiliés aux quatre centrales syndicales (CDT, UGTM, UMT, UNTM), ont exhorté le ministère compétent à répondre rapidement à leurs observations concernant la plateforme de régularisation des poids lourds pesant entre 3,5 tonnes et 19 tonnes.

Lors de cette réunion, consacrée à l’examen de la situation du secteur face à la hausse persistante des prix du carburant, la Coordination a insisté sur la nécessité de définir dès le départ les charges légales des camions. Elle a également fait part de ses préoccupations concernant la suspension des aides aux professionnels depuis mai dernier, ainsi que l’absence de paiements antérieurs pour certains d’entre eux, et a discuté des résultats du dialogue sectoriel en cours avec le ministère.

La coordination a exigé que la responsabilité des déclarations de chargement soit confiée aux chargeurs, donneurs d’ordre et commissionnaires, tout en exonérant les professionnels de toute responsabilité juridique à cet égard. Elle a fixé au 1er janvier 2025 la date limite de mise en œuvre de cette décision.

Par ailleurs, la Coordination a annoncé l’organisation d’une assemblée générale le dimanche 3 novembre 2024 pour débattre de la situation du secteur et élaborer un programme d’action. Elle a appelé les autorités concernées à répondre aux revendications légitimes des professionnels à travers un dialogue sérieux et responsable, en tenant compte de la représentativité réelle en tant que mécanisme constitutionnel.