Des citoyens palestiniens de la bande de Gaza ont témoigné auprès du journal “Al Oâmk fr” d’une fraction de leur souffrance face aux massacres, aux bombardements ininterrompus et à la destruction méthodique perpétrée par l’occupation israélienne depuis plus d’un an, les plongeant ainsi dans une détresse d’une intensité “inqualifiable”.
Dans un entretien accordé au journal de “Al Oâmk fr” à Gaza, l’un des habitants a relaté l’ampleur des atrocités ayant frappé le territoire au cours de l’année écoulée : des exterminations d’une envergure inédite, des déplacements forcés et des exodes massifs, “sans qu’aucune intervention internationale ne vienne mettre un terme à cet enfer”.
Cependant, a-t-il poursuivi, “le peuple palestinien, loin de se rendre, est resté fermement attaché à sa terre”, affirmant que cette guerre ne saurait prendre fin qu’avec la reconnaissance de l’ensemble des droits du peuple palestinien, y compris son droit sur Jérusalem, ses lieux saints et la création d’un État palestinien souverain.
L’économiste de renom Mohamed Aboujiab a pour sa part souligné que les conséquences de l’agression israélienne sur Gaza sont d’une gravité extrême, avec des pertes dévastatrices révélant que plus de 80 % des infrastructures et des secteurs économiques ont été détruits de manière systématique.
L’expert a précisé que cette agression a anéanti plus de 70 % des habitations, causant des destructions totales, ainsi que 90 % des usines et 70 % des terres agricoles, tandis que 60 à 70 % des activités commerciales ont été paralysées.
Il a ajouté que l’agression israélienne a ravagé environ 3 millions de kilomètres de routes, plus de 600 000 mètres de conduites d’eau potable et environ 7 stations d’épuration des eaux usées.
Un autre habitant de Gaza a témoigné de son désarroi en ces termes : “Nous n’avions jamais imaginé que la guerre s’étendrait sur une si longue période. Nous avons enduré des souffrances indicibles, un dénuement total. Nous avons vécu ce qu’il y a de pire que la mort… Déplacés plus de dix fois, nous avons vu les corps démembrés de nos proches.