Des sources concordantes ont révélé que le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a dû annuler sa participation à une délégation officielle marocaine accompagnant le ministre délégué chargé de l’investissement, de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, lors d’une visite officielle au Japon et en Corée du Sud.
Selon les mêmes sources, la présence de Chakib Alj était initialement programmée dans le cadre de cette mission, où il devait rencontrer des hommes d’affaires asiatiques. Cependant, il a été contraint de renoncer à ce déplacement à la suite de l’implication de son fils, Mohamed Alj, dans une affaire d’enlèvement et de viol présumé d’une avocate stagiaire française, en collaboration avec trois autres fils de personnalités influentes du milieu des affaires, dans une villa située à Casablanca.
Dans ce contexte, l’affaire de la plainte pour viol déposée par l’avocate stagiaire française contre trois fils de figures éminentes du monde entrepreneurial marocain, dont Mohamed Alj, a connu de nouveaux rebondissements. Les accusés ont été incarcérés à la prison locale d’Oukacha, selon des sources judiciaires.
D’après le média Le Desk, le principal accusé dans cette affaire est Kamil Beniss, fils de l’ancien directeur du laboratoire « Labopharm ». Il est poursuivi pour viol, tandis que Mohamed Alj, fils de Chakib Alj, et Saad Slaoui, fils d’un autre homme d’affaires, sont accusés de « complicité de viol ». Un garde du corps privé de Kamil Beniss fait également face à des charges pour « coups et blessures » sur Mohamed Amin Naji, un ami de la victime, lors de l’incident.
La victime, dans sa plainte déposée auprès de la troisième division de la police judiciaire à Paris, a décrit les graves répercussions psychologiques qu’elle a subies après les faits. Elle a notamment mentionné s’être rendue aux urgences psychiatriques et avoir obtenu un congé maladie en raison de crises sévères, indiquant également avoir ressenti des pulsions suicidaires.
