Politique

Un membre le Commission du modèle de développent critique l’arrestation du journaliste Omar Radi

Un tribunal de Casablanca a décidé vendredi de poursuivre le journaliste et activiste Omar Radi en état d’arrestation pour « outrage à magistrat » apprend on de sources proches du dossier. Le tribunal a en effet refusé la demande de ses avocat de le remettre en liberté et décidé de reporter l’affaire jusqu’au jeudi 2 janvier 2020. Convoqué par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), Omar Radi serait poursuivi à cause de tweets qu’il auraient postés, en avril 2019, en solidarité avec les prisonniers du Rif.

La veille de son arrestation il avait écrit ceci sur Facebook : « J’ai été de nouveau convoqué par un officier de la BNPJ. D’après la convocation, je dois me présenter demain à 8h30 au siège de la brigade à Casablanca. C’est la seconde fois en 2019 que je reçois pareille convocation. J’ignore les raisons de mon passage de demain chez la police. La première fois (avril 2019) était à propos d’un tweet que j’avais posté, relatif au procès en appel des activistes du Hirak du Rif».

Une vague de solidarité avec le journaliste a envahi les réseaux sociaux. Des membres de la Commission du modèle de développent ont sont également exprimé leurs indignation. L’écrivain et journaliste Driss Kssikes a ainsi écrit sur Tweeter: « Omar Radi, journaliste talentueux et critique, a voulu prévenir contre le retour à une logique de répression arbitraire d’activistes par la justice. L’expression de sa colère par un tweet lui vaut aujourd’hui une poursuite intempestive par le parquet et un emprisonnement malvenu ».