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Le Syndicat de la presse condamne l’agression du journaliste de «Al Oâmk», Mohamed Hrimche

La section de Rabat du Syndicat National de la presse Marocaine a vigoureusement condamné, vendredi, l’agression dont a été victime le journaliste du journal marocain « Al Oâmk ».

Un communiqué du syndicat a ainsi dénoncé cette agression odieuse contre Mohamed Hrimiche, le correspondant de notre journal dans la région de Fès Meknès, survenue le 30 avril dernier alors qu’il était en reportage à Ifrane.

Selon un rapport détaillé du Syndicat, un agent d’autorité (un cheikh) a entravé le travail de notre journaliste alors qu’il interviewait des vendeurs de légumes dans le marché de la ville, en respectant les procédures légales qu’impose l’état d’urgence sanitaire. Le cheikh avait délibérément empêché le journaliste de prendre des images sous prétexte qu’il représentait l’autorité et qu’il était l’envoyé du «pacha» de la ville, alors que les services de police avaient fourni des facilités de travail à notre correspondant dés son entrée dans la ville.

Après avoir quitté les lieux, le cheikh est revenu accompagné d’une autre personne, un dénommé Mohamed Aba un soit disant représentant des commerçants. Ce dernier qui travaille également comme technicien à la Commune a alors attaqué le journaliste avec un déluge d’insultes et a essayé de lui enlever la caméra de force ce qui a gravement endommagé l’appareil. Heureusement qu’un agent de sécurité est intervenu pour éloigner le soit disant représentant des commerçants, et pour permettre au journaliste de poursuivre son travail et le terminer.

Le rapport rappelle que le journal « Al Oâmk » avait condamné ce comportement appelant les autorités de tutelle à ouvrir une enquête pour garantissant les droits civils et professionnels du journaliste et du journal, d’autant plus que le journaliste avait informé les autorités de la nature de son travail et qu’il disposait d’une autorisation de tournage et d’un ordre de mission de son journal.

La section de Rabat du Syndicat national de la presse marocaine refuse cet abus de pouvoir et cette violence injustifiée, et renouvelle sa condamnation de cette attaque commise par ceux qui sont censés protéger la loi, la sûreté et la sécurité des citoyens, garantir leurs libertés et leur dignité et faciliter le travail des hommes et des femmes de la presse dans l’exercice de leurs noble métier dans ces circonstances difficiles.

Le Syndicat considère que cette attaque flagrante contre la presse et la liberté de la presse porte atteinte à la réputation du Maroc, constitue une violation manifeste du droit à l’information, porte atteint aux droits des journalistes, et consacre leur réduction au silence. Il exige également que les autorités concernées ouvrent une enquête urgente à ce sujet et demandent des comptes aux agresseurs et aux contrevenants aux lois en vigueur.

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