Société

Les fortes pluies remplissent rapidement les barrages et réservoirs du Maroc

Après deux années de sécheresse, les barrages et les réservoirs du Maroc reçoivent rapidement l’eau dont ils ont tant besoin, alors que des pluies torrentielles s’abattent sur le pays.

Tout au long de l’année, le ministère marocain de l’équipement, des transports, de la logistique et de l’eau a publié des rapports alarmants sur l’épuisement des ressources en eau dans les barrages et les réservoirs du pays. Le « taux de remplissage moyen national » des barrages est un sujet de préoccupation majeur pour les agriculteurs et les citoyens qui dépendent des ressources naturelles en eau.

Cette année, le pays a enregistré le plus faible niveau de précipitations depuis 2015. Le vendredi 8 janvier, le ministère a indiqué que les pluies actuelles contribuaient à atténuer le problème. Les barrages du Souss-Massa se sont remplis à 24,63 % grâce aux récentes précipitations, tandis que les barrages de tout le pays sont rapidement alimentés en eau douce.

Le réservoir du barrage d’Aoulouz a été rempli à 70,15 %, celui de Mokhtar Soussi a connu une augmentation de 51,06 %, et celui de Dkhila est maintenant complètement rempli.

Chaque jour, le ministère rend compte du niveau d’eau des plus grands barrages du Maroc ainsi que du rythme auquel ils sont remplis. Le « taux de remplissage » est particulièrement préoccupant après deux années chaudes et sèches qui ont mis en danger l’agriculture locale et épuisé les réservoirs artificiels.

Les niveaux d’eau des grands barrages et réservoirs du Maroc ont été une préoccupation majeure pour le ministère de l’équipement, des transports, de la logistique et de l’eau du pays. Le ministère signale méticuleusement les baisses et les hausses quotidiennes des niveaux d’eau dans ce pays sujet à la sécheresse et qui dépend fortement de l’irrigation naturelle pour son industrie agricole vitale.

Si les récentes pluies ne compensent pas une année de sécheresse, les réserves d’eau douce seront tout de même bien accueillies par ceux qui dépendent des grands réservoirs du pays. En raison du changement climatique, les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes sur toute la planète. Les récentes précipitations ont semblé quelque peu apocalyptiques après une année chaude et sèche.

Les récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur une grande partie du Maroc ont dévasté les infrastructures de Casablanca. Les fortes pluies ont provoqué l’inondation des infrastructures hydrauliques de la ville. La circulation s’est arrêtée à cause de l’inondation des rues et les vieux bâtiments ont eu du mal à faire face aux pluies abondantes, tout cela parce que les autorités locales ont cherché à rejeter la faute sur les autres.

 

Traduit par Sahar NASRY

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