Politique

Baraka propose l’intégration des enseignants contractuels dans la fonction publique

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal Nizar Baraka a proposé d’intégrer les enseignants contractuels dans la fonction publiques sur plusieurs étapes car il « serait difficile de le faire en une seule vague ».

Une proposition qui risque de faire polémique et qui vise à trouver une issue à ce problème épineux qui suscite une vague de protestations et de manifestations, depuis plusieurs mois, à travers le pays.

Le coût de cette intégration pour le budget de l’Etat serait le même que celui déboursé actuellement pour un enseignant contractuel, a-t-il expliqué lors d’un débat organisé par la Fondation Lafqih Titwani, lundi soir. Il préconise, toutefois, de le faire par étapes «car il est difficile de les intégrer tous à la fois ».

Concernant l’emploi futur des enseignants, Baraka suggère d’aller dans le sens de la décentralisation, c’est-à-dire l’intégration dans la fonction publique, mais via des concours régionaux. Après le recrutement, la porte de la mobilité et du mouvement national serait ainsi ouverte aux professeurs.

Le leader de l’Istiqlal critique le système des contrats dans l’éducation, qui pose, selon lui, un problème «moral», car les salaires des enseignants contractuels «sont inscrits dans la rubrique des biens et services», appelant à mettre fin à cette fracture au sein de l’éducation car «le Maroc ne peut pas se développer sans une réforme de l’éducation».

Il a indiqué que le terme «emploi contractuel» n’existe pas au Maroc. «c’est une appellation pour la communication», dit –il, soulignant que les enseignants contractuels sont, en fait, « des cadres d’académies et non pas des employés. Il n’y a pas de décret qui donne une force de loi au système des académies. Ces dernières n’ayant pas encore de statut, ce qui montre la fragilité de ce genre d’emploi » a-t-il précisé.

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