Société

Les familles des victimes de l’usine de Tanger exige des réparations (photos)

Les familles des victimes de l’usine clandestine de textile de Tanger font encore parler d’eux. Elles exigent la réparations du préjudice moral et matériel subie suite au décès de leurs 29 ouvrier(e)s lors de grandes inondations survenues en février dernier.

Réunies lors d’un meeting au siège de la Confédération démocratique du travail (CDT) à Tanger, elles ont condamné « le silence suspect du gouvernement » et l’absence de dialogue à ce sujet.

« Le 8 février restera un jour noir pour tous les marocains en général et pour la classe ouvrière en particulier. Il restera une honte pour tous les responsables de cette tragédie, un souvenir douloureux pour les familles des victimes ..», ont-elles souligné.

Les familles ont renouvelé leur demande pour « ouvrir une enquête indépendante sur l’incident et pour traduire en justice toutes les personnes impliquées ».

La responsabilité incombe, selon eux, aussi bien aux autorités locales, qu’au ministères du travail, et de l’Equipement. Ce dernier étant responsable de la construction d’un tunnel qui s’est converti en barrage pour l’eau qui a inondé tout le quartier de l’usine, sans oublier la responsabilité de la société d’eau et d’électricité « Amendis », ont-elles ajouté.

Intervenant au nom des familles des victimes, Hicham Ben Aâyyad a souligné la nécessité de « la réhabilitation morale pour les martyrs ». De son côté, le militant des droits humains Ahmed Zaydi a déclaré que ce dossier « ne sera pas clos sans que les responsables ne répondent de leurs actes ».

Un comité de soutien aux familles des victimes s’est constitué lors de cette rencontre. Composé de militants de droits humains et de syndicalistes de la ville, il compte plaider pour rendre justice aux victimes et préparer la commémoration de l’anniversaire semestriel de cette tragédie.

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