Économie، Société

ONEE : La bureaucratie de Hafidi pousse une entreprise française à quitter le Maroc

« J’ai un problème avec l’Office national de l’électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et avec d’autres institutions qui sont dans le calomniateur » avait révélé, récemment, le ministre de l’industrie Moulay Hafid Elalamy lors d’un débat parlementaire.

Il avait clairement accusé l’ONEE de créer des entraves et des obstacles au Plan d’accélération industrielle en retardant l’utilisation les énergies renouvelables contrairement aux orientations royales.

Le problème persiste apparemment et le directeur général de l’ONEE Abderrahim Al Hafidi est, de plu en plus, la cible des critiques au sujet de la gestion de projets nationaux et étrangers visant le développement de l’utilisation des énergies propres dans notre pays.

Le journal « Al Oâmk » a appris de sources informées qu’une entreprise française active dans ce domaine dan la région de Midelt a été contrainte de quitter le Maroc abandonnant son projet et les bureaux qu’elle avait loués à cet effet. Elle avait entrepris toutes les démanches et les dispositions légales nécessaires pour lancer son projet. Et il ne lui manquait que la validation de quelques documents par l’Office de Abderrahim Al Hafidi. Mais devant les retards et la bureaucratie, la société a décidé de quitter, définitivement, le Maroc malgré le budget énorme qu’elle a avait dépensée.

Selon nos informations, des divergences entre l’Agence marocaine des énergies renouvelables « Mazen » et l’ONEE seraient à l’origine de l’échec de ce projet et de tant d’autres.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique avait, par ailleurs, averti que si le problème de l’empreinte carbone n’est pas résolu, les exportations industrielles marocaines ne pourront pas accéder aux marchés européens en 2023, soulignant qu’il avait travaillé, pendant deux années, pour résoudre ce problème mais en vain à cause de obstacles apparues aussi bien avec l’ONEE qu’avec d’autres institutions.
Le journal « Al Oâmk » a essayé de contacter l’Office pour avoir sa version des faits. Mais après plus d’un mois, aucune suite n’a été donnée aux questions que nous lui avons adressées.

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