Économie

La BAD, le BEI et la BERD font des recommandations pour développer le secteur privé marocain

La Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont réalisé ensemble une étude diagnostique sur le secteur privé au Maroc.

Intitulé « Le développement du secteur privée au Maroc, Enjeux et perspective dans le contexte de la pandémie Covid19 », l’étude des trois banques, reçue par le journal « Al Oâmk », souligne que « la réaction rapide et énergique des autorités marocaines a aidé à faire face à la crise économique et sanitaire ».

Après une forte récession, les économistes des 3 banques s’attendent, en 2021, à ce que « les effets négatifs de la pandémie sur le commerce, l’activité économique et les marchés financiers s’atténuent. La Banque africaine de développement anticipe un rebond de la croissance du PIB réel à 4,5 % en 2021, avant un ralentissement à 3,2 % en 2022 ».

Durant la première année de la pandémie, en 2020, la BAD, la BERD et la BEI rappellent qu’ils ont « contribué ensemble à plus de 18,6 milliards de dirhams (dont plus de 4 milliards de dirhams pour la BAD, 7,9 milliards de dirham pour la BERD, et 6,7 milliards de dirhams pour la BEI) au financement de projets de développement au Maroc ».

Plusieurs mois de recherche et d’échanges ont été investis par les rédacteurs de cette étude qui a pour objectif de « déterminer les enjeux et les perspectives clés en matière de promotion du développement du secteur privé et de l’investissement au Maroc ».

Parmi les conclusions et les recommandations de l’étude, on notera un appel à « une plus grande diversification économique et financière, et une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales, notamment en Afrique subsaharienne, et la participation de plus d’entreprises (et de plus petite taille) dans tous les secteurs de l’économie privée restent cruciales à l’avenir pour garantir une croissance plus inclusive et résiliente ».

L’étude note également que « les grandes entreprises publiques représentent encore l’un des principaux moteurs de croissance. Il est ainsi essentiel de promouvoir le développement du secteur privé. La réduction des disparités régionales jouera également un rôle déterminant à cet égard ».

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