Économie

Les crédits familiaux et le secteur immobilier pèsent sur la rentabilité des banques

Le ralentissement de la croissance du secteur immobilier et la hausse de l’endettement des ménages, accompagnés des crédits en souffrance, estimée à près de 80 milliards de Dh, a posé un défi majeur à la rentabilité des banques marocaines.

Selon l’agence de notation « Fitch Ratings », ces défis ont été exacerbés par les répercussions de la pandémie Covid 19 qui a impacté plusieurs secteurs, parallèlement à une montée du chômage.

Dans un rapport sur la rentabilité des banques, l’agence de notation a enregistré une faiblesse notable, compte tenu du poids important des prêts immobiliers qui ont représenté, jusqu’en avril 2021, environ 24% du total des prêts bancaires sous forme de garanties de prêts.

Par ailleurs, le chômage a enregistré une nette augmentation, passant de 9,2% en 2019 à 12,8% à la fin du premier semestre 2020. Une situation qui a entraîné une forte pression sur les revenus des ménages, avec un volume de prêts aux ménages représentant environ 33,3% du PIB.

Fitch Ratings estime qu’il est peu probable que les banques retrouvent leurs niveaux de rentabilité d’avant la pandémie avant au moins 2022.

Le tableau dressé par l’agence de notation américaine n’est, toutefois, pas aussi sombre. Selon l’Economiste, les derniers chiffres de la bourse de Casablanca révèlent que les banques marocaines cotés ont gagné 6.2 milliards de Dh au premier semestre 2021.

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