Économie، Société

Perception de la corruption en hausse et plusieurs personnes arrêtées selon le rapport de l’ICPC

L’Instance Nationale de la Probité de la Prévoyance et de la Lutte contre la Corruption (ICPC) a indiqué que le Maroc a enregistré en 2020 un recul d’un point dans l’indice de perception de la corruption par rapport à l’année 2019.

Dans son rapport annuel reçu par le journal « Al Oâmk », l’ICPC estime que « les mesures exceptionnelles prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie ne garantissent pas assez de transparence et de contrôle, notamment au niveau des marchés publics, des mesures d’aide et d’exonérations ».

En se basant sur l’indice de l’Institut marocain d’analyse des politiques publiques, l’Instance a constaté que le secteur de la santé est le plus touché par la corruption suivi de l’enseignement.

S’agissant des poursuites judiciaires, l’ICPC s’est basée que le rapport du ministère public et le bilan de la ligne téléphonique verte lancée pour dénoncer la corruption. Cette ligne a enregistré depuis mai 2018 jusqu’à décembre 2019, environ 36 138 appels, ce qui a permis l’interpellation de 117 suspects dans différentes régions du Maroc. La valeurs des pots-de-vin variaient entre 50 Dh et 300000 Dh.

Vu l’augmentation du nombre de ces poursuites et la durée des enquêtes, le ministère public avait appelé à fournir « d’urgence davantage d’efforts pour atteindre l’objectif souhaité à travers la création des division spécialisées dans les crimes financiers ».

Par ailleurs, l’ICPC a pointé les défaillances du système de suivi des déclarations de patrimoine des hommes politiques et des hauts fonctionnaires instauré par la Cours des comptes. Elle a souligné, en particulier, les contraintes liées au grand nombre des déclarants. Pour pallier ces défaillances, un projet de loi était en cours d’élaboration sous le gouvernement Saâd Eddine El Otmani, mais il n’avait pas abouti.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *