Société

Réparateur de portables: un métier sans réglementation ni protection de données personnels

Ils sont des dizaines de milliers à exercer ce métier, selon certaines estimations. Les réparateurs de portables courent, pratiquement, toutes les rues des villes et des marchés au Maroc mais sans statut juridique, avertissent certaines associations.

La Fédération marocaine des droits des consommateurs appelle, dans un communiqué reçu par le journal « Al Oâmk », le ministère de l’industrie, du commerce, et de l’économie verte et numérique à intervenir pour organiser ce secteur essentiel dans la vie économique et sociale des marocains.

A cet effet, elle préconise l’application de deux lois : la première est la loi 09-08 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel, et la deuxième est la loi 24-09 relative à la sécurité des produits industriels et des services.

Pour Bouaâzza El Kharrati, président de la Fédération marocaine des droits des consommateurs, ce nouveau métier a, jusqu’à présent, opéré dans l’anarchie dans un marché caractérisé par l’aléatoire et par le manque de clarté à plusieurs égards.

Il a souligné qu’aucune relation contractuelle ne lie actuellement le consommateur et le réparateur, précisant que l’exercice de cette profession devrait être conditionné par l’obtention d’un diplôme de maintenance de téléphones portables, afin d’assurer, notamment, la qualité et la compatibilité des pièces de rechange.

Le président de la Fédération a également appelé le ministère de l’Intérieur à intervenir pour accorder les agréments d’exercice de ce métier, soulignant que l’organisation et la structuration de la profession permettra d’améliorer les moyens et les mécanismes de communication avec ce secteur.

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