Économie

Investissements publics: Des efforts notables pour une croissance durable et intégrée

Les crédits alloués à l’investissement public ont connu une augmentation ces dernières années traduisant une politique volontariste qu’a choisie le Royaume pour faire de l’investissement public un levier de croissance socio-économique durable et intégrée.

L’investissement public occupe en effet une place primordiale dans l’amélioration du bien-être de la population et de la productivité des entreprises, ressort-il d’une note du ministère de l’Économie et des Finances (Direction du Budget) sur « la répartition régionale de l’investissement » accompagnant le projet de loi de finances 2022.

Ainsi, les investissements publics dans les secteurs sociaux ont été marqués par plusieurs réalisations. Pour le secteur de l’éducation nationale, 166 nouveaux établissements scolaires seront ouverts à travers toutes les régions du Royaume en ce qui concerne l’année scolaire 2021-2022.

De même, et dans le cadre de la mise en œuvre du programme gouvernemental 2021-2026, une dotation additionnelle de 1.140 millions de dirhams est allouée au département chargé de l’Éducation Nationale et du Préscolaire, en vue de renforcer l’offre scolaire dans tous ses aspects. Au niveau de l’enseignement supérieur, le programme gouvernemental 2021-2026 prévoit une dotation additionnelle de 360 millions de dirhams pour la mise à niveau et la réhabilitation des établissements universitaires et la construction et l’équipement des établissements de l’éducation et de la formation.

En outre, le nombre de places pédagogiques dans le domaine de la formation professionnelle qui a atteint près de 455.576 places au titre de la rentrée scolaire 2020-2021 s’élèvera à environ 555.400 places, à partir de la rentrée scolaire 2021-2022. S’agissant du secteur de la santé, le programme gouvernemental 2021-2026 a prévu un effort budgétaire supplémentaire de 2,7 MMDH, déployé pour la mise en place du système d’information sanitaire, la construction des centres hospitaliers universitaires (CHU Rabat et CHU Laâyoune) et la construction et la mise à niveau d’autres infrastructures hospitalières. Sur le plan du développement des infrastructures, les réalisations ont porté sur le renforcement du réseau autoroutier, le développement des voies express, et la poursuite au titre de l’année 2021 de la mise en œuvre du programme spécial des aménagements de la sécurité routière 2014-2020.

Concernant le secteur agricole, l’effort d’investissement de l’État s’est poursuivi, dans l’objectif de l’amélioration de la productivité et la valorisation des produits agricoles et porte sur les projets du Pilier II du Plan Maroc Vert, le programme de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole et le programme de développement des filières de production. Pour ce qui est des énergies renouvelables, la stratégie de ce secteur vise à porter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à plus de 52% à l’horizon 2030.

Ainsi, à fin 2020 la capacité installée des énergies renouvelables a atteint 3.934 MW, soit un taux de pénétration des énergies renouvelables d’environ 37% dans le mix électrique national. Au volet touristique, plusieurs actions ont été entreprises visant le renforcement des capacités des professionnels du tourisme et la qualification des ressources humaines œuvrant dans le secteur notamment par la réhabilitation des établissements de formation hôtelière et touristique pour répondre aux normes internationales en la matière, et ce à travers l’amélioration de la qualité des infrastructures et le renforcement des équipements.

Il s’agit notamment du repositionnement des Instituts spécialisées de technologie appliquée hôtelière et touristique (ISTAHT) de Tanger et de Ouarzazate, ainsi que le repositionnement de l’Institut Supérieur International de Tourisme de Tanger.

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