Maroc en 2021

Nous sommes sur le point de quitter l’année 2021, avec des hauts et des bas, laissant à son palmarès un ensemble d’événements qui ont marqué les différents aspects de la vie sociale, économique, politique, culturelle et sportive.
La pandémie de Covid-19 continue de sombrer tragiquement la vie quotidienne des peuples du globe, tuant des milliers de personnes, détruisant les économies des pays, incarcérant les gens aux maisons et aux foyers, et paralysant la circulation des individus et des groupes, ainsi le passage des marchandises et des échanges.
Le Maroc, à son tour, devient parmi les pays qui court derrière l’approvisionnement de vaccins, ainsi il s’est engagé dans une tentative de transfert du savoir-faire de leurs fabrications. Il a apporté des vaccins variés de différentes nationalités, chinoises, américaines et britanniques, afin de garantir une certaine immunité des vaccinés et sauveraient leurs vies de la mort, à des doses qui n’apparaissent pas d’être limitées pour le temps actuel. Sachant qu’à chaque moment apparaisse de nouveaux types des virus variantes tuant l’espoir dans l’œuf pour la fin de cette pandémie.
Le passeport vaccinal est apparu comme une issue pour assouplir les restrictions imposées à la circulation des personnes, et un soupir pour les activités commerciales affectées, et une lueur d’espoir pour la reprise économique, mais celui-ci a fait la polémique, en raison de son caractère obligatoire, ce qui a provoqué la colère de ceux qui ont refusé de se vacciner, créant un débat frontal sur la question des droits de l’homme.
C’est une pandémie qui a aggravé les crises sociales, exacerbant la pauvreté et le chômage, endommageant le tourisme, les transports et les activités immobilières (…), diminuant les revenus des familles et détériorant leurs moyens de subsistance, accompagné d’une augmentation en flèche des prix.
Devant ces conditions sociales et économiques très difficiles, l’initiative royale est apparait en avril 2021, traçant une feuille de route pour une large participation de citoyens de plusieurs catégories au système de protection sociale, qui leurs permettent de bénéficier de l’assurance maladie, et le droit de la retraite et les compensation familiales. Cependant, au fait au mesure de l’importance d’une telle initiative, se pose la question des conditions concrètes de son application sur le terrain et les moyens alloués pour trouver les ressources financières suffisantes pour sa réussite.
En effet, c’est une année charnière qui a vu la chute du Parti Justice et Développement aux élections législatives et collectives du mois de septembre 2021 de la scène politique, après deux expériences gouvernementales précédentes, à travers lesquelles ils n’ont pas convaincu les citoyens.
Ce qui signifie, la fin d’une étape caractérisée par la domination du parti de l’islam politique qui emploie la référence religieuse dans la gestion des affaires politiques et économiques. Une chute qui s’inscrit dans un contexte régional arabe, compatible avec l’échec des expériences similaires en Tunisie et en Egypte.
Un nouveau gouvernement est arrivé avec des anciens visages, porteurs d’idées libérales et de promesses sociales, pour le moment actuel les indicateurs de la nouvelle loi de finances ne révèlent pas des vrais signesqu’ils seront sur le chemin de la réalisation.
Dans un autre contexte, le tabou du cannabis est sorti du secret au public, lorsque le Parlement a approuvé le projet de loi n° 13.21 à usage médical et industriel.
Legouvernement compte sur ce projet de loi pour devenir le titre d’un levier économique sur lequel s’appuyer pour apporter des investissements et des profits pour le trésor public.
Le sport reste toujours affecté par l’absence de supporters dans les tribunes, et le report des manifestations mondiales, en raison de la pandémie. L’athlétisme a pu une nouvelle fois, briller seul aux Jeux Olympiques de Tokyo, remportant une médaille d’or par l’athlète Soufian Al-Baqali, alors que le reste des catégories sportives sont sorties de la petite porteavec les mains vides, ce qui soulève plusieurs d’interrogations sur le niveau de la pratique et la stratégie sportive du pays dans ce domaine.
La révolution numérique et technologique continue d’envahir tous les aspects de notre vie. L’administration a commencé à répondre à l’impératif de s’adapter avec la nouvelle réalité technologique et d’adhérer pour améliorer la numérisation de ses services. Les indicateurs des changements de notre vie quotidienne ont continué à être soumis à la l’emprise de cet empiètement numérique.
Visiblement la scène médiatique traditionnelle a continué de s’affaiblir, le rôle des journaux et des magazines en papier, ainsi que des canaux médiatiques officiels, a considérablement diminué, au profit des médias sociaux, qui sont devenus un facteur influent dans la formation et la construction de l’opinion publique, et un terrain fertile pour la production d’une énorme quantité d’informations et de données.
D’un autre côté, Il y a des changements radicaux dans le comportement de la politique étrangère marocaine face à la question du Sahara marocain. L’ère de l’apaisement avec les parties extérieures qui s’ingèrent dans les affaires de la question de l’unité nationale d’une manière qui nuit à ses intérêts est révolue. Elle a adopté une méthode offensive en menaçant de rompre les relations avec ces partis, ce qui était traduit dans la crise diplomatique avec l’Espagne, après avoir secrètement hébergé le chef du Front Polisario, Ibrahim Ghali, sur son territoire pour hospitalisation, ainsi que des relations tendues avec Berlin en raison de ce que Rabat considère comme des comportements hostiles envers les intérêts du Maroc dans la communauté internationale.
Selon les observateurs, ce changement peut être expliqué par la reconnaissance du Sahara marocain par les États-Unis d’Amérique à l’époque du président Trump, qui représente soutien de poids d’une puissance internationale influente, qui a donné au Maroc un appui solide d’un partenaire de taille au niveau de la scène internationale.
En revanche, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, sous prétexte que ce dernier se comporte à des actes d’hostiles à son égard. Ces relations qui sont depuis longtemps en crise, dont la dernière a été la fermeture des frontières entre les deux pays en 1994. Une telle situa peut menacer la paix et la sécurité de la région dans une crise dangereuse, et produira la division et la course aux armements.
En conclusion, le monde espère que la nouvelle année de 2022, portera un bon signe pour que la pandémie de Covid mette fin à sa propagation, en annonçant de surmonter une phase sombre de l’histoire humaine, afin que les gens peuvent reprendre leur vie normale.
Par MouhsineZerdane.
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