Divers

Accusé de traite des êtres humains, le Dr. Tazi passe sa première nuit derrière les barreaux

Le journal Al-Omk Almaghiri a appris de sources sûres que le célèbre docteur en chirurgie plastique, Hassan Tazi, a passé sa première nuit derrière les barreaux à la prison « Okacha » à Casablanca, accompagné de sa femme, de son frère et de deux autres employés de sa clinique,

L’arrestation des personnes concernées est intervenue, après que le juge d’instruction de la cour d’appel de Casablanca a décidé de poursuivre les accusés, dirigés par le chirurgien, pour traite des êtres humains. Ces derniers leurraient des personnes et exploitaient leur faiblesse et leur vulnérabilité, formant ainsi une bande criminelle visant à collecter des sommes d’argent auprès des donateurs sous couvert du règlement des frais médicaux pour l’hospitalisation de patients appartenant à des familles nécessiteuses, à condition que des soins leur soient prodigués à la clinique dans lequel la majorité des personnes interpellées travaillent.

Rappelons que la Brigade nationale de la police judiciaire a déféré, samedi devant le parquet compétent près la Cour d’appel de Casablanca, 8 individus, dont une femme et le propriétaire d’une clinique privée, pour leur implication présumée dans une affaire d’escroquerie et de faux et usage de faux en lien avec des factures de soins médicaux.

Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que l’enquête a révélé l’implication des mis en cause dans la constitution d’une bande criminelle visant à collecter des sommes d’argent auprès de bienfaiteurs sous couvert de s’acquitter des frais d’hospitalisation de patients démunis, soignés dans la clinique où exercent la majorité des suspects qui gonflaient frauduleusement les factures afin de soutirer d’importantes sommes d’argent.

Les recherches et investigations intensives menées par les services de la Sûreté nationale ont permis l’interpellation de la principale prévenue, qui nouait contact avec les supposés patients et les prenaient en photos sous prétexte de leur venir en aide, avant de se servir de ces photos pour amasser d’importants dons, justifiés moyennant des factures falsifiées et de faux rapports et bilans médicaux, en complicité avec ses acolytes, ajoute la même source.

Les 8 suspects ont été soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent avant d’être présentés devant la justice, poursuit le communiqué, précisant qu’il a été décidé de poursuivre cinq d’entre eux en détention et les autres en état de liberté.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *