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Interdiction de diffusion des discours et activités sur les plateformes sociales ordonnées par Laraichi

La société nationale de radio et de télévision, dirigée par Fayçal Laraichi, a  pris une mesure sans précédent en monopolisant les activités et les discours royaux, en interdisant aux médias nationaux de les diffuser et en poursuivant toute personne ayant relayé le dernier discours royal à l’occasion de l’ouverture de la session législative sur des plateformes telles que YouTube et d’autres réseaux sociaux.

Cette décision incompréhensible et injustifiée, visant à transformer les activités et les discours du roi Mohammed VI en une « propriété privée » de la société qu’il préside, intervient à un moment où tous les médias marocains, quels que soient leur classification et leur type, ont l’habitude de diffuser les discours royaux afin de les faire parvenir à un public plus large, tant au Maroc qu’à l’étranger. Cela se fait alors que l’État confie à la société la tâche de filmer les activités et les discours royaux en tant qu’entreprise publique, et non en vertu de droits de propriété.

Cette mesure entreprise par la Société nationale de radio et de télévision (SNRT) réduira la diffusion des discours royaux et les empêchera d’atteindre une large portion de la population marocaine et le public international, compte tenu de la faiblesse et de la fragilité de la société, ainsi que de la médiocrité de ses programmes et de son incapacité à rivaliser même avec les chaînes du secteur public et semi-public, sans parler d’atteindre l’ensemble des utilisateurs d’Internet au Maroc et à l’étranger.

Il règne également des craintes au sein des milieux médiatiques touchés par les poursuites engagées par la SNRT que l’implication des médias nationaux dans la diffusion des discours du roi Mohammed VI ne se transforme en un outil aux mains de Fayçal Laraichi pour régler ses comptes personnels avec les médias qu’il souhaite nuire, portant ainsi atteinte à l’éthique de la profession journalistique et aux exigences de la Constitution marocaine, notamment en ce qui concerne le droit à l’information, la liberté de la presse et de publication.

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