La dette extérieure des entreprises publiques estimée à 186,6 milliards de dirhams

Les entreprises publiques représentent toujours le principal groupe d’emprunteurs dans le secteur public, en dehors du Trésor, avec une dette de 186,6 milliards de dirhams.

Cinq institutions publiques dominent 80,4 % de cette dette, à savoir l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable avec 25,3 %, l’Office Chérifien des Phosphates avec 23,6 %, l’Office National des Chemins de Fer avec 12,6 %, les autoroutes au Maroc avec 9,5 %, et l’Agence Marocaine pour l’Énergie Durable avec 9,4 %.

Selon un rapport sur la dette publique joint au projet de loi de finances 2024, la dette publique extérieure a atteint 423,6 milliards de dirhams en 2022, enregistrant une augmentation de 43 milliards de dirhams, soit 11,3 % par rapport au niveau de 2021.

La dette publique extérieure se compose de la dette extérieure du Trésor, de la dette extérieure garantie et non garantie des institutions et des entreprises publiques, des institutions financières publiques, ainsi que de la dette extérieure garantie par l’État pour les collectivités territoriales et les institutions d’utilité publique.

La dette extérieure du Trésor a augmenté d’environ 25,1 milliards de dirhams, atteignant 228,9 milliards de dirhams à la fin de l’année 2022, contre 203,8 milliards de dirhams en 2021. Quant à la dette des autres emprunteurs publics, elle s’élevait à 194,7 milliards de dirhams en 2022, contre 176,8 milliards de dirhams en 2021.

En ce qui concerne les garanties, le montant de la dette extérieure garantie atteignait 133,3 milliards de dirhams à la fin de l’année 2022, soit 10 % du produit intérieur brut, représentant 68,5 % de la dette extérieure publique, sans tenir compte de la dette du Trésor.

Quant aux prêts non garantis, leur montant s’élevait à environ 61,4 milliards de dirhams en 2022, soit 4,6 % du produit intérieur brut, enregistrant ainsi une augmentation de 9,2 milliards de dirhams par rapport à 2021.