Économie

L’autorisation de la commune de Casablanca des stands de restauration rapide suscite l’opposition des propriétaires de cafés et de restaurants

La Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc a invité le Wali de la région de Casablanca-Settat à une réunion d’urgence pour discuter d’une décision approuvée par le conseil municipal de Casablanca concernant « l’autorisation de chariots mobiles spécialisés dans la vente de snacks ».

Les propriétaires de restaurants considèrent que la décision réglementaire approuvée par le conseil municipal de Casablanca lors de la session ordinaire d’octobre « représente un danger pour l’économie structurée de notre pays ».

Le conseil municipal de Casablanca a approuvé lors de sa session ordinaire d’octobre un projet de décision réglementaire relatif à « l’autorisation d’occupation temporaire du domaine public communal par des chariots de snacks et des chariots vendant des boissons gazeuses, de l’eau et du café ».

L’objectif de cette décision est de « réglementer le domaine de l’occupation temporaire du domaine public communal par des chariots dédiés à la vente de snacks, après une augmentation de leur apparition et de leur occupation du domaine public dans la commune de Casablanca, afin d’établir un cadre juridique clair définissant les conditions d’autorisation pour ce type de chariots », selon le contenu de la décision.

La décision réglementaire vise également à « interdire complètement à quiconque d’occuper temporairement le domaine public communal avec des chariots destinés à la vente et à la préparation de snacks sans une autorisation écrite préalable de l’administration communale, basée sur une demande présentée par toute personne intéressée ».

La décision concerne les chariots qui exercent « des activités économiques autorisées dans la vente de boissons gazeuses, d’eau et de café uniquement, et la vente de snacks ou de nourriture rapide uniquement ».

De plus, la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc a exprimé dans sa correspondance adressée au Wali Mohamed Amehidia, son désir de « discuter également d’une série de questions urgentes concernant le secteur des cafés et restaurants à Casablanca, et de rechercher également un mécanisme commun pour réglementer le domaine public ».

La Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc a également demandé « la contribution du Wali à la discussion de certaines idées incluses dans le projet ou la proposition de loi que la Fédération discute avec les ministères de tutelle et diverses institutions et acteurs politiques ».

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