Les prix de ces machines électriques devraient augmenter après l’adoption de la loi de finances 2024

Il est prévu que certains petits appareils électriques importés connaissent une augmentation de leurs prix, après que la Chambre des représentants a approuvé le projet de loi de finances pour l’année 2024, en deuxième lecture, qui prévoit d’augmenter de 2,5 à 30 pour cent les droits d’importation appliqués à ces machines, dans le cadre de la mobilisation des ressources financières pour le budget général de l’État.

Cette mesure concerne les moulins, les mixeurs alimentaires, les presse-agrumes ou légumes, les rasoirs et les appareils de coupe ou de tonte des cheveux, et les appareils d’épilation avec moteur électrique intégré, ainsi que les chauffe-eau instantanés ou les chauffe-eau accumulés ou les chauffe-eau électriques immergés.

Ces appareils connaîtront également une augmentation après l’augmentation du droit d’importation à 30 pour cent, notamment les sèche-cheveux, les sèche-mains, les fers à repasser, les fours à micro-ondes, les tondeuses à gazon électriques et d’autres appareils thermiques électriques à usage domestique.

Dans ce cadre, sont également inclus les appareils de préparation de café ou de thé et les grille-pain, tandis que les droits d’importation pour les smartphones ont été réduits à 17,5 pour cent, une modification proposée par les groupes de la majorité et le groupe de la justice sociale pour atténuer l’impact de l’augmentation des droits d’importation proposée sur les prix de ces appareils de 30 pour cent.

Le gouvernement a justifié l’augmentation des droits d’importation sur ces machines dans le projet de loi de finances pour 2024 en encourageant la politique de fabrication au niveau national et en renforçant et protégeant la production locale, en cherchant à localiser les unités de production de ces produits au Maroc et à réduire le déficit de la balance commerciale.

Dans le même contexte, le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a déclaré que certaines machines ne nécessitant pas une technologie de fabrication élevée, avec l’effort de tenter de les fabriquer localement pour alléger la charge de l’importation, soulignant la nécessité de protéger l’économie nationale tout en respectant les normes de qualité.