Politique

En préparation de la fête du Travail, un syndicat demande une augmentation généralisée des salaires pour tous les Marocains

L’Union Nationale du Travail au Maroc a appelé le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour améliorer le revenu des salariés, en révisant l’impôt sur le revenu et en reconsidérant les salaires et les traitements, sans exclure aucun des travailleurs marocains de toute augmentation anticipée.

Le syndicat demande également de changer l’approche du gouvernement dans le dialogue social, et d’adopter un dialogue social national sans exclure aucune organisation syndicale, afin de surmonter les indicateurs de la crise sociale.

Ceci a été déclaré dans un communiqué de l’Union Nationale concernant son appel à célébrer la Journée internationale du travail, qui a lieu chaque année le premier mai.

Le syndicat demande aussi la reconnaissance des travailleurs et employés du secteur privé et des établissements publics, en augmentant directement leurs salaires de manière à correspondre aux taux d’inflation croissants.

En outre, le syndicat dénonce les violations continues des droits et libertés syndicaux, et tient le gouvernement responsable de contraindre les entreprises concernées à respecter les lois qui garantissent le droit au travail et à l’organisation syndicale.

Le syndicat a également exigé la libération des médias publics du monopole et de la vision unilatérale, et de permettre la diversité des points de vue, notamment sur les questions cruciales de nature sociale.

Il a également demandé au gouvernement de prendre des mesures immédiates pour plafonner les prix des carburants et équilibrer l’importation et l’exportation afin de contrôler l’inflation, et d’adopter des mesures d’urgence pour préserver la sécurité alimentaire des Marocains.

Il a mis en garde contre toute réforme des systèmes de retraite qui porterait atteinte aux droits et acquis des travailleurs marocains lors de leur retraite, soulignant la nécessité d’augmenter les pensions de retraite pour préserver leur dignité et assurer leurs besoins de vie décente.

Il a demandé l’accélération de la mise en place de systèmes de base justes, équitables et inclusifs au niveau du secteur public et de certaines institutions publiques, au bénéfice des différentes catégories qui en sont encore exclues.

Il a également dénoncé le blocage de certains dialogues sectoriels, et tient les différents secteurs gouvernementaux responsables de garantir le droit au travail syndical et la durabilité de la paix sociale.

Le syndicat a critiqué la gestion unilatérale par le gouvernement du dossier des retraites, et demande aux secteurs ministériels d’obliger les institutions publiques à généraliser la retraite complémentaire.

Le syndicat a également demandé une réforme du système salarial pour réaliser la justice salariale et fiscale, et travailler à indemniser certaines catégories affectées.

Il a également demandé la mise à jour de l’arsenal juridique spécifique au travail, et de travailler à la promulgation de la loi sur les syndicats avant la loi régissant le droit de grève.

Il a appelé le gouvernement à dépasser son approche sécuritaire dans le traitement du droit aux manifestations et aux grèves, et à accélérer la révision du système législatif et réglementaire relatif aux élections des représentants des salariés et des délégués des travailleurs.

Il a demandé une réforme rapide des systèmes de mutuelle et d’assurer leur gouvernance, mettant en garde contre la confusion qui entoure le processus de mise en œuvre et de mise en pratique de l’initiative de généralisation de la protection sociale et du soutien direct aux catégories vulnérables.

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