Son coût dépasse les 7 milliards de dirhams… Baraka relie les retards du port Atlantique de Kénitra au manque de crédits financiers.

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a indiqué que la programmation des travaux de construction du port méditerranéen de Kénitra est conditionnée par la disponibilité des crédits financiers nécessaires pour ce projet, dont le coût est estimé à 7,7 milliards de dirhams. En outre, le développement du trafic portuaire est également pris en compte. Toutes les études techniques relatives au projet ont été réalisées.

Lors d’une session publique de questions orales à la Chambre des représentants, en réponse à une question du groupe du Rassemblement National des Indépendants, le responsable gouvernemental a précisé que le coût total de la première phase du projet du port Atlantique de Kénitra est estimé à 5,7 milliards de dirhams, ce qui comprend la construction de 3425 mètres de brise-lames et de 640 mètres de quais d’une profondeur de 16 mètres.

Il a également mentionné que la programmation des projets portuaires est généralement liée à la mise à jour des prévisions de développement du trafic portuaire, afin d’accompagner les développements économiques mondiaux récents ainsi que les changements qui ont affecté plusieurs stratégies sectorielles.

Le responsable gouvernemental a souligné que le port Atlantique de Kénitra est l’un des projets les plus importants inscrits dans la stratégie nationale des ports à l’horizon 2030. Ce port permettra d’attirer le trafic en provenance ou à destination des régions de l’Ouest, Saiss et Loukkos.

Ce port représentera une offre portuaire pour accueillir le trafic en vrac des ports de Casablanca et de Tanger Atlantique, a déclaré le ministre. Cela contribuera à améliorer l’offre portuaire le long de l’axe Tanger-El Jadida, en plus d’attirer d’autres opportunités importantes telles que le trafic automobile, l’industrie et la réparation navale, ainsi que d’autres industries maritimes.