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Israel compte demander des compensations financières à des pays arabes pour les biens spoliés aux juifs

Une annonce qui risque de faire polémique. Selon des médias locaux, dont la chaîne télévisée Hahadashot reprise par l’agence de presse américaine Bloomberg, Israël pourrait prochainement réclamer à l’Iran et à sept pays arabes, dont le Maroc, près de 250 milliards de dollars “d’indemnisation pour les biens abandonnés par les Juifs ayant quitté ou ayant été expulsés de pays du Moyen-Orient après la création d’Israël”.

Selon la même source, la ministre de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, a révélé officiellement que l’État juif a lancé, il y a 18 mois, une enquête, dans plusieurs pays pour estimer la valeur des biens spoliés aux juifs dans plusieurs pays arabo-musulmans.

Les pays concernés par cette demande d’indemnisation sont le Maroc, l’Irak, la Syrie, l’Egypte, l’Iran, le Yémen, la Tunisie et la Libye.

En attendant le “Plan Kushner”

Une annonce en lien avec la révélation prochaine du fameux “Plan Kushner” pour la paix au Proche-Orient, même si ce dernier ne devrait pas être communiqué avant plusieurs mois, rapporte pour sa part Haaretz.

Une somme qui devrait, hypothétiquement, être versée non pas aux familles spoliées mais à l’État israélien par le biais d’un “fond spécial”. Un effort coordonnée par la ministre de l’Égalité sociale en collaboration avec le Conseil de sécurité nationale, rapporte la chaîne de télé israélienne.

“La lutte pour l’indemnisation des propriété juive pillées dans les pays arabes est l’une des luttes les plus importantes. Il n’y a pas de pourparlers au Moyen-Orient sans la reconnaissance du mal fait aux Juifs. À tous les Juifs.”

Selon Times of Israel, qui cite des migrants israéliens venus de pays arabes, cette mesure serait “une monnaie d’échange” utilisée par les Israéliens durant les négociations avec les Palestiniens, qui exigent pour leur part 100 milliards de dollars de compensation pour les biens laissés en Israel après la création de l’Etat hébreux en 1948. Une revendication formulée il y a près d’une décennie, rappelle Bloomberg.

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