Amnesty International a chaleureusement accueilli la décision de libération récente de plusieurs journalistes et militants politiques, intervenue en juillet dernier à l’occasion du 25e anniversaire de la fête du trône. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une grâce royale étendue à deux mille personnes, marquant un geste significatif de clémence de la part de la monarchie.
L’organisation a souligné que la libération de figures emblématiques telles qu’Omar Radi, Toufik Bouachrine, Soulaimane Raissouni, Saida Alami, et d’autres détenus d’opinion constituait une « bonne nouvelle longtemps attendue ». Ces personnalités avaient été emprisonnées dans des conditions souvent controversées, et leur libération représente un tournant important pour les droits humains au Maroc.
Amnesty International a profité de cette occasion pour exhorter les autorités marocaines à renforcer leur soutien au droit fondamental de liberté d’expression et de manifestation. L’organisation a insisté sur la nécessité pour les autorités de « respecter pleinement les droits de l’homme », en rappelant que ces droits sont essentiels pour le bon fonctionnement d’une société démocratique.
En outre, Amnesty a appelé à la libération immédiate du militant Nasser Zefzafi, ainsi qu’à celle de tous les autres détenus ayant été incarcérés en lien avec les manifestations du Hirak Rif. L’organisation a également mis en lumière la situation des « prisonniers détenus illégalement », et de ceux qui sont toujours derrière les barreaux simplement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux.
Le Roi Mohammed VI a émis, le lundi 29 juillet 2024 un décret royal de grâce en faveur de journalistes et de militants de premier plan, dont Toufik Bouachrine, Soulaimane Raissouni et Omar Radi, qui avaient passé plusieurs années en prison et avaient été soumis à de longs procès controversés.
Cette mesure de clémence a également bénéficié à d’autres personnalités telles que Youssef El-Hirach, Reda Taoujni, et l’historien Maâti Monjib, ainsi qu’à des journalistes et militants résidant à l’étranger, comme Hicham Mansouri, Imad Stitou, Afaf Bernani et Abdsamad Ait Aicha.
En effet, cette grâce royale marque un moment important dans le paysage politique et social du Maroc, reflétant un changement potentiel dans la manière dont les droits humains sont abordés dans le pays.