Dans un contexte où la préservation de l’environnement est devenue une priorité mondiale, le Maroc se retrouve au cœur d’une controverse importante.
La décision récemment prise par Leïla Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, d’autoriser l’importation de déchets européens, suscite une vive réaction.
Cette mesure, visant à permettre l’entrée de plus de deux millions et demi de tonnes de déchets ménagers et de pneus usagés en provenance de divers pays européens, soulève des préoccupations majeures concernant la protection de l’environnement et la santé publique.
Dans un communiqué obtenu par ´Al Oâmk fr’ Benatta Mohamed, coordinateur du regroupement écologique du nord du Maroc et président de l’Espace de solidarité et de coopération de la région orientale, a appelé à la révision de la décision de Leïla Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, autorisant l’importation de plus de deux millions et demi de tonnes de déchets ménagers et de pneus usagés en provenance de pays européens.
Cette décision concerne des quantités considérables de déchets provenant de la France, d’Italie, d’Espagne, de Grande-Bretagne, de Suède et de Norvège, suscitant une inquiétude généralisée parmi les citoyens et les associations environnementales.
Benatta a exprimé son mécontentement face à cette décision, qui contredit les principes constitutionnels garantissant aux citoyens le droit de vivre dans un environnement sain, et enfreint les lois environnementales marocaines telles que la Charte nationale de l’environnement et du développement durable, ainsi que les lois relatives à la protection et à la réhabilitation de l’environnement, à l’étude des impacts environnementaux, à la lutte contre la pollution de l’air et à la gestion des déchets.
Il a également souligné que l’importation de déchets, et en particulier l’incinération des pneus usagés pour produire de l’énergie, conduit à la pollution de l’air et à l’émission de gaz à effet de serre contribuant aux changements climatiques. Cette décision met en péril les objectifs environnementaux du Maroc et impacte négativement la santé des citoyens.
En outre, le coordinateur du regroupement écologique du nord a insisté sur la nécessité de réexaminer cette décision, appelant à trouver des solutions alternatives qui favorisent le développement durable et préservent l’environnement ainsi que la santé des citoyens.