Samir Kodar, président du Pôle Organisation du Parti Authenticité et Modernité, a vivement réagi aux récentes critiques formulées par Salaheddine Abou El Ghali à l’encontre deFatima Ezzahra El Mansouri, coordinatrice nationale de la direction collective du secrétariat général. Kodar a qualifié ces accusations d’ »irresponsables » et a pris la parole pour éclaircir la situation.
Dans un communiqué de clarification, Kodar a souligné que, « en dépit de la crise de leadership déclenchée par la suspension de Salaheddine Abou El Ghaali, Fatima Ezzahra El Mansouri n’a jamais manifesté de tendance autoritaire. C’est elle-même qui avait proposé, lors du congrès, de confier à Abou El Ghaali une place au sein de la direction collective ». Il a ajouté que « si Abou El Ghaali aspirait réellement à ce poste, il aurait eu besoin d’un soutien significatif qu’il n’a pas obtenu, étant à peine soutenu par dix voix au conseil national ».
Kodar a également précisé que « la situation d’Abou El Ghaali ne peut être comparée à celle de El Mansouri, cette dernière bénéficiant d’un large consensus au sein du parti, et les critiques à son encontre ne sauraient altérer cette réalité ».
Il a expliqué que « la décision de suspension de l’adhérent Abou El Ghaali a été adoptée lors d’une réunion présidée par Mehdi Bensaid, qui avait lui-même proposé cette suspension en étant présent parmi nous. La décision a été soumise au vote en sa présence et a été approuvée à l’unanimité ».
Kodar a ajouté que « les délibérations du bureau politique concernant cette affaire ont été communiquées à Mansouri avec toutes les informations pertinentes. La coordinatrice nationale a veillé à ce que le communiqué du bureau politique sur ce sujet soit dépourvu de ton acerbe ».
Il a précisé que « conformément aux procédures du parti, le dossier d’Abou El Ghaali a été transféré à la Commission nationale de déontologie, qui l’interrogera sur les accusations préliminaires formulées par le bureau politique avant que son cas ne soit inscrit à l’ordre du jour de la réunion du conseil national du parti prévue pour octobre prochain ».
En outre, Kodar a insisté sur le fait que « le bureau politique n’a joué aucun rôle symbolique dans le processus ayant conduit à la suspension de l’adhérent d’Abou El Ghaali de la direction collective ». Il a ajouté que « cette instance exécutive du parti a surveillé l’affaire de près pendant plusieurs mois, et une commission organisationnelle avait été chargée de suivre ce dossier avec diligence ».
Kodar a conclu en affirmant que « El Mansouri n’a jamais interféré dans les fonctions de coordinateur du Pôle Organisation dont il est en charge ».