Politique

Benabdallah : le gouvernement El Othmani est «le plus impuissant » de l’histoire du Maroc

Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) Nabil Benabdellah a vivement critiqué le gouvernement de Saad Eddine El Othmani, le qualifiant d’impuissant et de plus faible gouvernement de l’histoire du Maroc.

Invité d’un débat organisé lundi par la Fondation Al-Faqih Titwani, il a estimé que le bilan du gouvernement aurait été nul sans le projet royal de généralisation de la protection sociale et que le Maroc a pris du retard dans les réformes qui doivent être relancées ave des projets de réforme radicale.

« Malgré les formidables réformes entreprises par le Maroc, la majorité de la population est toujours en marge et souffre de la pauvreté » a-t-il déclaré, admettant que son parti en porte, en partie, la responsabilité étant donné qu’il a participé à une série d’expériences gouvernementales qui devaient contribuer à les résoudre.

« Incapable, faible dans sa communication.. » les qualificatifs acerbes lancés par Nabil Benabdellah ont été légion. Il a estimé que ce gouvernement « est pire que celui de Benkirane ».

cette situation est du, selon lui, à l’existence «d’une volonté interne d’entraver les réformes » et une « impuissance » dont tous les partis sont responsables et « non pas uniquement le parti du Président du gouvernement même si ce dernier en porte la plus grande responsabilité ».

Pour le leader du parti du livre les manifestations de cette «impuissance» se trouvent notamment, dans «une loi des finances modeste et faible qui donne l’impression que nous traitons les apparences au lieu de trouver des solutions radicales aux problèmes.» Il a également critiqué la gestion du temps dans l’investissement, et a appelé au renforcement des investissements publics.

Nabil Benabdellah a par ailleurs critiqué la scène partisane affirmant qu’il est divisée en partis nationaux issus du peuple, dont le Parti socialiste du progrès, qui a plus de 77 ans d’existence, et en partis qu’il a qualifié de «subordonnés et dépendants qui n’ont aucune vision propre, et à qui on demande de se retrancher dans telle ou telle position».

Il a souligné que le Maroc a besoin aujourd’hui de partis et d’institutions indépendantes et fortes, capables d’exercer leurs attributions constitutionnels. « Dieu soit loué, s’est-il exclamé. Nous allons avoir des élections qui pourront être couronnés par un gouvernement qui aura l’audace et la force d’assumer ses pouvoirs et de les exercer pour faire face à ces défis ».

Le secrétaire général du PPS a ajouté : «Les collectivités territoriales doivent exercer pleinement leurs missions, au lieu d’être gênées comme cela a été le cas durant la période de la pandémie Covid19, qui a montré que les élus ne servaient à rien ».

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