Politique

Le directeur de l’agence « Bayt Mal Al Qods » dresse le bilan chiffré de ses réalisations (vidéo)

Dans un entretien exclusif avec le journal « Al Oâmk », Mohamed Salem Cherkaoui, Directeur de « Bayt Mal Al Qods Charif » évoque les différents rôles diplomatique, politique et juridique, ou en termes d’aide humanitaire joués par cette agence relevant du Comité Al Qod et présidé par le Roi Mohammed VI.

L’agence vise principalement à préserver et à protéger le patrimoine culturel et urbain de la ville sainte, a-t-il indiqué. « Nous avons une présence quotidienne dans la vie des habitants de Jérusalem, dans ses rues et ses quartiers, que ce soit dans la vieille ville, à Silwan, au quartier Cheikh Jarrah … ou dans d’autres quartiers.

Ce qui procure une sorte de sécurité et de soutien » aux Makdissyines. Les projets de l’Agence sont destinés à tous les habitants « sans considérations religieuses, ethniques ou politiques », l’objectif principal, étant de « diffuser la culture de coexistence, de paix, fraternité et amour » souligne t-il.

Evoquant les sources de financement de l’agence, Cherkaoui explique que la contributions du Maroc représente 87%, le reste étant des contributions de particuliers et d’institutions privés. Ces dernières années, rappelle t-il, l’agence a investi plus de 62 millions de dollars dans une petite zone géographique de la ville avec une grande densité démographique pour régler des problèmes liés au logement, à la santé et à l’éducation.

Dans le secteur de la santé, les fonds ont été alloués à l’hôpital caritatif « Al Makassed », à l’hôpital « Al Mottalib », à l’hôpital français, ou encore à l’hôpital « Marie Josef »… etc. Et dans le domaine de l’éducation, des projets importants ont été réalisés pour pallier au manque de salles de classe. L’Agence est, ainsi, intervenue pour construire 4 nouvelles écoles et réhabiliter 10 écoles existantes. Pour encourager l’enseignement supérieur, 110 étudiants ont également bénéficier de bourses d’étude dans des universités palestiniennes et marocaines.

Charkaoui considère que les activités de l’Agence sur le terrain nécessitent une sorte de consensus des États membres du Comité Al Qods, ainsi que le respect par ces États de leurs obligations envers l’Agence et les décisions prise annuellement, que ce soit lors des sommets ou lors des conseils des ministres des Affaires étrangères.

« Nous comptons sur l’intelligence collective des pays arabes et islamiques, des individus et des institutions pour financer l’agence qui a prouvé sur le terrain qu’il est possible d’accorder des aides à ceux qui le méritent et que des réalisations sur le terrain à Jérusalem sont possibles » a-t-il conclu.

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