Politique

Benabdellah : L’Etat doit avoir confiance dans ses institutions et dans les partis politiques

Le leader du parti du Progrès et du Socialisme (PPS) Nabil Benabdellah, a déclaré que l’Etat doit avoir confiance dans ses institutions et dans les partis politique et veiller à ce que l’espace publique soit indépendant pour que chaque parti soit traité selon ses propres choix.

S’exprimant, lundi, lors d’un débat avec la presse sur « le nouveau modèle de développement et les enjeux pour les échéances à venir », il a précisé que cette confiance est essentiel pour mettre fin à une vision dominante sur la politique et les politiciens, selon laquelle ces derniers ne sont investi ni de pouvoir de décision, ni d’autorité.

En présence des secrétaires généraux des partis de l’opposition, Nabil Benabdellah a remarqué que le texte du Nouveau modèle de développement, présenté récemment, est allé au-delà de ce que les partis disent en général de la politique. « Le texte ne contient pas de critique superficielle sur les partis politiques, a-t-il fait remarquer, mais plutôt une critique profonde des pratiques qui ont conduit à la crise de confiance ».

Et d’ajouter : Malheureusement, ces critiques ne sont pas incluses dans le rapport général, ils ne sont citées que dans ses annexes: « C’est l’une des reproches que nous avons faites à la Commission. Nous leur avons demandé pourquoi ces critiques n’ont pas été incluses dans le rapport général car il s’agit d’une question fondamentale qui renforce la perspective que nous défendons ».

Pour le leader des communiste, le nouveau modèle de développement reconnaît dans ses annexes la nécessité d’un «gouvernement politique fort», appelant, à cet égard, à ne pas mettre tous les partis dans le même sac. Il estime que chaque parti doit défendre son indépendance et ses décisions et payer le prix qu’il faut pour cela.
Pour conclure, il a ajouté que les citoyens ont un rôle à jouer dans la lutte démocratique, notant que des dizaines de milliers de victimes sont tombées pour la défense de la démocratie. « Nous ne voulons pas de victimes, a-t-il précisé, mais tout le monde devrait s’intéresser à la bataille pour la démocratie. Nous estimons que tout le monde est dans le même bateau ».

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