Politique

Les médecins généralistes saluent le report de l’examen des projets de lois sur leur couverture sociale

La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé a salué le report par la Chambre des conseillers de l’examen des projets de lois relatifs à la couverture médicale et à la retraite des médecins.

Elle estime, dans un communiqué reçu par le journal « Al Oâmk » (rédaction arabophone), que ce report sera une occasion pour « revoir les deux projets sur la base d’une vision globale afin de corriger les déséquilibres structurels du système national de santé ».

Contrairement au Conseil national des médecins, la Coordination a, par ailleurs, soutenu le projet de loi visant à attirer des compétences médicales étrangères au pays afin de combler les déficits observés à ce niveau. Un projet de loi qui, pour rappel, avait été adopté, lundi, par la Chambre de représentants.

Pour la Coordination, le projet royal de généralisation de la couverture sociale ne peut réussir qu’à travers « une adéquation entre la contribution des médecins généralistes du secteur privé à la Caisse nationale de sécurité sociale, et celle des autres professionnels de la santé sur la base d’un revenu forfaitaire réaliste qui place les cotisations des médecins généralistes au même niveau que celles des professions assimilées, dans un souci d’égalité, d’une part, et de consolidation du budget des autres caisse, d’autre part ».

La coordination a souligné que la loi doit « stipuler explicitement » que le citoyen marocain doit, en premier lieu, bénéficier des services du médecin généraliste … pour « améliorer les services et rationaliser les dépenses ».

Elle a également appelé à revoir la loi sur le Conseil national des médecins, pour « lever l’ambiguïté de certains de ses articles», assurer une représentation de tous les médecins au Maroc, empêcher toute tentative de politisation et veiller à la neutralité de cette institution syndicale… Ce qui permettra d’éviter « de répéter les malheureuses scènes » vécues lors des précédentes élections.

La coordination a, par ailleurs, appelé à une révision du régime fiscal appliqué aux cabinets de médecine générale qui n’offre, selon elle, aucune incitation. Elle souhaite, à cet égard, qu’il soit permis de les transformer en sociétés à responsabilité limité (SARL) avec associé unique, comme c’est le cas pour de nombreux professionnels indépendants.

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