Politique

Baraka critique le gouvernement et ferme la porte devant la candidature de Chabat

Le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI) Nizar Baraka a qualifié l’actuel gouvernement de « véritable merveille » qui gère un mandat « très exceptionnel ».

Invité au Forum de la MAP, le leader du PI a expliqué que « ce qui rend ce mandat exceptionnel, comme l’a déjà formulé le président du gouvernement, c’est que nous n’avons jamais vu un parti qui mène la majorité, voter contre une loi présentée par ce même gouvernement, et des partis vivant au rythme d’échanges de coup permanents au sein du gouvernement et du parlement ».

Il a souligné que son parti s’est bien positionné dans l’opposition « Nous somme en mesure d’assumer tout seul ce rôle. Nous sommes dans l’opposition, par choix, depuis avril 2018 »
Concernant les alliances, Baraka a indiqué que les alliances pré électorales ne sont pas respectées citant en exemple l’expérience des partis de la Koutla démocratique en 2011 qui avaient échoué, a-t-il rappelé, dans la mise en œuvre d’un pacte qui permet de choisir, en commun accord, entre la participation au gouvernement ou l’opposition.

En cas de victoire aux prochaines élections, le PI compte donner la priorité aux partis avec lesquelles il travaillent actuellement, une allusion aux partis du PAM et du PPS (opposition).

Par ailleurs, Nizar Baraka a été on ne peut plus clair au sujet de la controverse suscitée par une candidature probable de son ancien secrétaire général, Hamid Chabat ou de son fils. « Chabat a déclaré qu’il voulait se porter candidat mais nous n’avons reçu aucune demande officielle de sa part dans ce sens», a précisé l’actuel secrétaire général du PI.

Fermant indirectement la porte devant cette probabilité, il a déclaré: « les anciens secrétaires généraux du parti ont un statut spécial, et la tradition veut qu’ils ne se présentent pas aux élections » car s’ils échouent aux élections cela signifierait que l’ensemble du parti a échoué.

Nizar Baraka a souligné que les militants du parti ont choisi l’actuel secrétaire général pour qu’il mette en œuvre une politique de rupture avec celle de son prédécesseur.

Cette nouvelle politique a porté ses fruits, a-t-il ajouté, et sa meilleur illustration est le résultat réalisé par l’UGTM, le syndicat affilié au parti, aux élections professionnelles.

Nous devons respecter les femmes et les hommes de Fès et présenter de nouveaux visages aux élections et non pas des visages du siècle dernier, a-t-il tranché.

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