Politique

Omar Azaitar dénonce l’utilisation de son nom dans une affaire supposée d’espionnage

Le champion marocain d’arts martiaux Omar Azaitar a dénoncé une tentative d’une journaliste allemande de le mêler à une affaire supposée d’espionnage au Maroc, indique son compte Instagram vérifié par le journal « Al Oâmk ».

Le champion a, en effet, révélé que la journaliste Kristiana Ludwig qui travaillerait pour le quotidien allemand « Suddeutsche Zeitung » l’a appelé au téléphone et s’est présentée comme étant quelqu’un qui « défend les droits des citoyens allemands contre les autorités marocaines !! », explique le post.

Après la séance des présentations, Omar Azaitar s’est dit surpris qu’elle lui apprenne qu’il faisait l’objet d’espionnage. « J’ai été choqué lorsqu’elle m’a dit que mon nom figurait sur une liste de journalistes et d’avocats diffusée par un organisme de presse ou une entreprise disant que j’étais victime d’espionnage ».

Et d’ajouter: « Ce qui est encore plus dangereux, c’est que ce journaliste allemand a essayé de m’attirer pour cibler certaines entités au Maroc ».

En réaction à cet échange téléphonique, l’athlète a été clair et net répondant à la journaliste : « Je lui ai dit qu’avant d’être allemand, je suis marocain, que je suis un athlète qui n’a rien à voir avec ce problème et que je n’ai jamais été victime d’une quelconque activité d’espionnage ».

Sur un ton menaçant et catégorique, Omar Azaitar a interdit à toute personne d’utiliser son nom ou celui de sa famille germano – marocaine, qui est également connu dans le monde des arts martiaux, dans ce dossier: « Je dis à ceux qui mettent mon nom dans cette liste, sans que je le sache, que je n’accepte pas qu’on m’utilise ou que mon nom soit entraîné dans des questions suspectes.

Je ne m’arrêterai pas là surtout si je découvre qu’une personne ou une entité étrangère essaie d’utiliser mon nom et celui de ma famille pour nuire au Maroc, mon pays ».

Il a également menacé de poursuivre en justice toute personne qui irait dan ce sens. « Quant à ma position juridique, je la rendrai publique si ces entités insistent pour m’entraîner dans des labyrinthes dans lesquels je ne suis pas impliqué ».

Le gouvernement marocain avait exprimé, lundi, son « grand étonnement de la publication, depuis dimanche 18 juillet, de manière récurrente et coordonnée, par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden stories », d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique ».

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